Deux textes sur la fin de vie sont examinés à partir d’aujourd’hui en commission à l’Assemblée nationale : l’un sur l’euthanasie, l’autre sur les soins palliatifs. L’objectif des parlementaires est de voter les deux textes en même temps le 27 mai.
Voici l’intervention de Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, devant les parlementaires, le 2 avril dernier :
Nous avons compris qu’aucun argument n’était pertinent pour infléchir la ligne de cette loi mais il serait plus transparent de préciser trois choses à l’opinion publique :
- L’exposé des motifs est un copier-coller des arguments de l’ADMD.
- Ensuite, les chiffres sont faux. Cette loi n’est pas voulue par 90 % des Français. Pour les partisans de l’euthanasie, il est nécessaire de le faire croire, mais c’est faux. Une enquête récente (Harris Interactive du 5 septembre 2024) le prouve.
- Enfin, cette proposition fausse les règles en imposant un vocabulaire sélectionné qui interdit d’utiliser les mots qui désignent avec précision ce dont on parle. Le texte ne vise en réalité qu’à répondre à une pression idéologique utilitariste et économique, mais certainement pas à la souffrance en fin de vie. Les soins palliatifs qui coûtent cher seront donc pour les riches et l’euthanasie qui ne coûte rien sera assez bonne pour les pauvres. Au moins, nous sommes prévenus.”
Audition de Jean Marie Le Méné à l’#AssembleeNat sur la ppl #findevie :
Nous avons compris qu’aucun argument n’était pertinent pour infléchir la ligne de cette loi mais il serait plus transparent de préciser trois choses à l’opinion publique :
👉L’exposé des motifs est un… pic.twitter.com/bSeBp849BY
— Fondation Jérôme Lejeune (@FondLejeune) April 2, 2025
Sophie
L’euthanasie, outre qu’elle est un crime en soi, ouvre la porte à beaucoup de dérives. Parmi elles, je vois le risque d’effondrement de notre système social. Il y a le danger que les aides sociales (retraite surtout et peut-être même RSA ou allocations chômage) soient minimalistes ou même disparaissent, et que les nécessiteux mécontents ne se voient plus proposer que l’euthanasie comme issue à leurs problèmes. Par ailleurs qu’en sera-t-il du délit d’incitation au suicide? N’est-ce pas d’ailleurs déjà de ce délit dont sont coupables ceux qui veulent promulguer la loi sur l’euthanasie?
Collapsus
Aucun argumentaire n’a prise sur les promoteurs de cette loi de mort car leur seule motivation est économique et malthusienne : se débarrasser des vieux et malades coûte a minima 10 fois moins cher que les soins palliatifs. Il n’est pas utile d’essayer de convaincre les parlementaires favorables à cette loi qui sont pour beaucoup sous perfusion des fraternelles maçonniques.
Armel
La fenêtre d’Overton sur ce sujet de l’euthanasie a fini de glisser :
Impensable
Radical
Acceptable
Raisonnable
Populaire
Politique publique
Monseigneur Aupetit a bien résumé le problème : “si une personne veut se suicider en se jetant du haut de la tour Eiffel, je lui tends la main ou je la pousse ?”
La nouvelle politique publique permettra demain de pousser les gens suicidaires du haut de la tour Eiffel.
Janot
Si l’euthanasie passe, il faudra penser à réhabiliter le Docteur Mengele, et peut-être aussi le Docteur Petiot.
Laurentie
Opposé à cette disposition je propose un amendement de la loi aux législateurs:
Assortir à cette loi l’abandon par tous les décisionnaires, ayants droit ou héritiers du futur euthanasié de tout héritage.
Que la décision ne puisse n’être prise que par accord à l’unanimité de tous les héritiers qui par cet accord renonceront collectivement de facto à tout héritage qui sera alors reversé intégralement et exclusivement au profit du développement des centres de soins palliatifs ( une manière de les financer).
Ce sera certainement un frein à prendre une telle décision de tuer ses vieux parents et un soulagement pour bien des concernés à partir d’un certain âge, le refroidissement changera de côté si j’ose dire!
Faites passer l’idée à vos députés.
Pascal Prévost
La loi sur l’euthanasie n’a qu’un but : assassiner les malades et les pauvres , les premiers parce qu’ils coûtent cher , les second parce qu’ils sont “inutiles” en devenant vieux . Attali , grand conseiller socialiste de Mitterand a écrit dans les années 1970 :” l’euthanasie est nécessaire lorsque la vie est devenue insupportable ou économiquement trop coûteuse”. Tout le blablabla actuel ne sert qu’à masquer le fait que l’État veut se donner le droit de tuer qui il veut , avec la complicité de médecins dont on a vu ,au vingtième siècle, que certains étaient capables des pires atrocités .
anneb
Excellente et subtile intervention de J-M Le Méné.