Mgr Francis Chullikatt, observateur permanent du Saint-Siège à l'ONU, à New York, indique quelles sont les voix soutenant les positions de l'Eglise au sein de l'institution internationale :
"Au sein de la diplomatie multilatérale des Nations Unies, il n’est pas toujours facile d’obtenir un soutien sur ces questions, car même les questions morales et éthiques sont politisées. Tant de fois, hélas, c’est la politique qui a le dernier mot. En dépit de quoi, nous essayons d’obtenir le soutien de plusieurs pays. Malte, la Pologne, San Marino et maintenant nous attendons avec impatience l’appui du gouvernement hongrois.
Plusieurs pays musulmans nous aident sur les questions de vie, de famille et sur la formation des jeunes, les droits des parents etc. Il s’agit d’un processus lent, mais nous l’avons déjà entamé ; nous faisons jusqu’à présent de tout petits pas qui finiront, peut-être un jour, par porter. Je suis donc très optimiste, même si cela prend du temps et nécessite beaucoup d’efforts et de bonne volonté.
Certaines personnes, certains Etats membres et ambassadeurs aux Nations Unies partagent la vision du Saint-Siège, avec lequel ils aimeraient travailler, alors nous essayons de trouver une relation de travail avec eux, de sorte que nous puissions dire aussi à la communauté internationale que les acteurs principaux ne doivent pas être les seuls à avoir le dernier mot."