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Médias : Désinformation

Les trafics de Presstalis

Présent évoque les difficultés du distributeur de journaux Presstalis (ex-NMPP)  :

Capture d’écran 2018-01-23 à 19.42.15"[…] Les effectifs de Presstalis ont certes été réduits de 2 700 à 1 200 salariés mais, selon les experts, la distribution coûte en France quatre fois plus cher que dans les autres pays. Cette anomalie trouve son origine dans la naissance même des NMPP, après la guerre. Par le biais du Syndicat du Livre CGT, intimement lié au Parti communiste, les NMPP ont été, pendant des dizaines d’années, une vache à lait pour le PC.

Pas seulement le PC français, d’ailleurs. Il y a quelques années avait été identifié un trafic de rouleaux de papier, qui étaient détournés et envoyés à Cuba pour imprimer le journal du parti communiste local, Gramma. 200 tonnes par mois, tout de même ! […]

Le détournement de journaux était aussi une pratique courante, aux NMPP. Toute l’affaire a été révélée et a donné lieu à un procès. Mais le préjudice aurait représenté environ trois millions d’euros par an. Ayant été moi-même DRH de la branche quotidiens des NMPP pendant quelques mois, je peux témoigner avoir vu chaque soir des dizaines d’Ouvriers du Livre partir avec des piles de journaux sous le bras. J’avais demandé quel en était l’usage. J’avais cru comprendre de réponses extrêmement floues de la hiérarchie (« on en croque tous ») que ces journaux étaient revendus à des kiosquiers qui les rendaient officiellement aux NMPP en les déclarant comme des « invendus », conservant au passage les recettes des ventes réellement opérées. Les bénéficiaires étaient donc ces Ouvriers du Livre, le Syndicat du Livre lui-même, et les kiosquiers complices. Les perdants : l’entreprise NMPP puis Presstalis, et les éditeurs de journaux. En mars 2017, 22 kiosquiers parisiens avaient été arrêtés par la police dans le cadre de cette escroquerie en bande organisée.

L’affaire la plus étonnante est la découverte d’une cache d’armes de 5 000 fusils et munitions dans un des hangars des NMPP, à Saint-Ouen. Ces armes provenaient des stocks de Manufrance, grande société de vente par correspondance ayant fait faillite une dizaine d’années auparavant. Elles avaient été stockées là dans l’attente d’une révolution communiste dont la probabilité s’est éloignée avec le temps. La justice fut alertée, mais les NMPP ne portèrent pas plainte. Quant au gouvernement de l’époque (gouvernement socialiste Edith Cresson), il préféra régler la question à l’amiable avec la CGT. […]"

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3 commentaires

  1. Le nombre d’employés a certes baissé, mais un grand nombres d’emplois a été transféré à Géodis, ce qui ne modifie par les coûts ou plutôt les surcoûts
    Concernant les affaires on peut aussi parler d’un certain François Mitterand qui a été pendant de nombreuses années, rémunéré par Hachette maison mère des NMPP !

  2. Voilà qui nous renvoie à l’article précédent et aux commentaires que vous avez publiés :
    ” Un bus bloqué par des antifascistes ? No news “!
    Karl Marx ne nous a-t-il pas enseigné que tout est lié ?

  3. Comme c’est bizarre, je n’en ai pas entendu parler sur les gros merdia TV.
    Attendez-vous à savoir, comme aurait dit Geneviève Tabouis – les plus de 70 ans comprendront-, que cette révélation est une fausse nouvelle (pour parler français et ne pas utiliser la désignation à la mode)…

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