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Pays : Etats-Unis

Les USA lancent une campagne mondiale contre les groupes pro-vie et pro-famille

Les USA lancent une campagne mondiale contre les groupes pro-vie et pro-famille

Lu sur C-Fam :

L’administration Biden prévoit d’enquêter, d’intimider et de réduire au silence les opposants à l’avortement et à l’agenda homosexuel/trans.

Le département d’État a publié la semaine dernière un rapport sur l’action en faveur de l’équité qui prévoit de lutter contre ce qu’il appelle les “mouvements régressifs de lutte contre les droits”. Ce terme générique est un terme technique désignant les organisations pro-vie et pro-famille. Parmi les organisations qualifiées d’anti-droits figurent Family Watch International, ADF International, Heritage Foundation et C-Fam, éditeur du Friday Fax.

Jusqu’à présent, cette expression n’était guère plus qu’une tactique d’intimidation. Elle a été utilisée dans des rapports qui suivent et contrôlent les activités des organisations pro-vie et pro-famille préparés par le bureau des droits de l’homme des Nations unies, des gouvernements européens, des défenseurs de l’avortement et des homosexuels/trans, ainsi que des organisations soutenues par George Soros. Le rapport d’Equity Action engage le gouvernement américain à aller au-delà des simples menaces.

Le plan Biden charge le département d’État de

“consulter les gouvernements étrangers, les organisations multilatérales et régionales et la société civile et d’établir des partenariats avec eux par le biais d’événements, de déclarations et de mécanismes institutionnels, tels que le processus d’Istanbul 16/18, afin de lutter contre la montée de l’antisémitisme, de l’islamophobie, de l’extrémisme violent à motivation religieuse, raciale et ethnique, de l’homophobie et de la transphobie et d’autres mouvements régressifs de lutte contre les droits de l’homme”.

Le plan du département d’État comprend des paramètres spécifiques pour mesurer les progrès réalisés contre ces “groupes anti-droits”, notamment la conclusion d’accords internationaux visant à réduire au silence les groupes anti-droits. L’un de ces indicateurs est le nombre de nouveaux accords conclus avec d’autres pays ou par l’intermédiaire des Nations unies pour “aborder le rôle de la technologie dans les mouvements mondiaux de lutte contre les droits de l’homme”.

Un autre indicateur comprend le contrôle et le suivi des

“données et de la cartographie des activités financières et de plaidoyer transnationales des groupes et mouvements de lutte contre les droits afin de mieux informer les interventions et les engagements ciblés”.

Le plan établit également un “réseau de leadership des femmes” composé de militantes féministes et de journalistes pour

“mieux comprendre, identifier en toute sécurité et contrer le refoulement sur l’égalité des sexes, avec des conseils pour le personnel du ministère sur les consultations inclusives.”

La notion de “refoulement” a été utilisée pour la première fois dans le contexte des Nations unies en réponse aux politiques pro-vie de l’administration Trump il y a sept ans et continue d’être associée aux positions pro-vie et pro-famille.

L’un des critères de réussite du plan est le

“pourcentage de participants au réseau de leadership des femmes et aux consultations permanentes connexes qui font état d’une amélioration des messages permettant de contrer efficacement les attaques contre les droits des femmes dans le cadre de mouvements mondiaux plus larges de lutte contre les droits et l’autoritarisme”.

Pour atteindre cet objectif, il faudrait probablement exclure les organisations qualifiées d’”anti-droits” des consultations du département d’État américain ou même de l’accès aux Nations unies et à d’autres forums internationaux.

Ces dernières années, des efforts coordonnés ont été déployés pour exclure les groupes “anti-droits” des Nations unies. Certaines organisations soutenues par l’Union européenne sont allées jusqu’à demander l’expulsion des Nations unies de toute organisation qualifiée d’anti-droit.

L’approbation officielle par le département d’État américain de l’étiquette “anti-droits”, que l’administration Biden a utilisée à plusieurs reprises au cours des derniers mois, marque un changement important dans la politique américaine à l’égard de la participation de la société civile aux mécanismes internationaux. Le gouvernement américain a toujours été en faveur d’une plus grande participation, contre les tentatives des pays dictatoriaux de réduire au silence les groupes qu’ils n’aimaient pas. Aujourd’hui, il semble que le gouvernement américain envisage d’utiliser l’étiquette “anti-droits” pour faire taire et supprimer certains points de vue.

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4 commentaires

  1. Quand les catholiques comprendront-ils que l’ennemi n’est pas Poutine mais l’administration américaine et ses laquais Zelensky, Macron, Scholtz, Van Leyden, etc.?

    • Ca me paraît plus compliqué que ça, Poutine n’est guère plus chrétien que les autres !! Ce qui est sûr c’est que le diable est à la.manoeuvre.

      • Poutine n’est peut-être pas plus chrétien que les autres mais il est indéniable que le système de pensée qu’il incarne se fonde sur une appréciation chrétienne et humaniste des valeurs sans commune mesure avec la pensée des dirigeants américains imprégnée de naturalisme, de wokisme, de transhumanisme, de progressisme, voire d’athéisme dans le cas de Biden.
        Il nous est difficile de jauger la pensée slave, idéaliste, impulsive et autoritaire avec nos caractères de peuples latins mâtinés de la pensée thomiste et du rationalisme dialectique des Lumières. Mais il est clair que le monde occidental se scinde en deux blocs antinomiques et irréconciliables.

        • Le système de pensée que Poutine incarne se fonde sur une appréciation chrétienne et humaniste des valeurs ???
          Allez en Russie et vous verrez comment il applique ces valeurs… Tuer, empoisonner, mutiler… Les Russes (simples citoyens) n’ont même plus le droit de quitter leur pays. C’est interdit.
          Poutine est un fou dangereux !

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