Mgr Pierre d’Ornellas, président du groupe de travail des évêques sur la bioéthique, indique :
"notre groupe de travail a souhaité attirer l’attention des évêques sur quatre points : premièrement, il nous faut établir un dialogue avec tous ceux que ces questions intéressent parce que, tout simplement, le principe de la dignité intangible de la vie humaine est accessible à la raison humaine.
Deuxièmement, le statut de la loi civile : celle-ci ne peut pas contredire des valeurs de la démocratie. Or, si des législateurs autorisent la suppression de la vie, cela veut dire qu’ils ne croient pas en l’homme et en ses ressources devant la souffrance. […]
Le troisième point d’attention concerne précisément la souffrance : celle de la stérilité, du handicap, de la vieillesse, de la maladie […]. Car ceux-là se sentent parfois jugés, insultés par le discours ambiant. […]
Le dernier point, c’est la recherche, la question étant de savoir comment aider les chercheurs à être libres et responsables, à vivre selon la dignité humaine. De fait, la recherche est aujourd’hui le lieu d’une immense tentation : celle de vouloir percer le mystère. Connaître le commencement, ce n’est pas maîtriser l’origine. La vulnérabilité et la limite sont constitutives de la dignité humaine."
texmex
Les “valeurs de la démocratie”?? La démocratie n’a d’autres valeurs que ceux de la majorité. Même si depuis quelque temps les dirigeants des “démocraties” modernes font primer les intérêts des minorités, la démocratie reste un système de gouvernement par la majorité des voix.
Pois Chiche
Oui, la majorité des voix, et seulement quand la Démocratie vous permet de voter. Ce qui n’est pas le cas pour le Traité de Lisbonne, par exemple.