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L'Eglise : L'Eglise en France

Pourquoi venir au colloque sur la messe traditionnelle ?

Pourquoi venir au colloque sur la messe traditionnelle ?

Réponses de Jean-Pierre Maugendre :

Pourquoi après le succès de l’édition 2022 avoir organisé un nouveau colloque sur l’avenir de la messe traditionnelle ?

Parce que le sujet reste d’une brûlante actualité. Bien sûr, le motu proprio Traditionis custodes n’a pas entraîné une suppression générale de la célébration de la messe traditionnelle dans les lieux agréés par l’Ordinaire du lieu. Cependant, l’étau se resserre. Dans de nombreux diocèses, des pressions sont exercées sur les prêtres « traditionnels » pour que les sacrements de baptême, de mariage et de confirmation soient célébrés selon le rite réformé. Dans certains diocèses, il n’est plus possible de se marier selon la forme traditionnelle en dehors des lieux de culte « traditionnels ».  Quasiment aucun nouveau lieu de culte n’a été ouvert en France, malgré les demandes, alors que certaines messes ont été supprimées comme à Notre-Dame du Travail à Paris. Cela fait deux années que Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon se voit interdire, au mépris du droit et de toute justice, de procéder aux ordinations sacerdotales dans son diocèse. C’est maintenant Mgr Strickland, évêque de Tyler au Texas, bien connu pour sa libéralité à l’égard de la messe traditionnelle, qui a fait l’objet d’une visite canonique et serait sur la sellette. Le pèlerinage Summorum Pontificum qui aura lieu fin octobre à Rome s’est vu interdire la célébration de la messe traditionnelle dans la basilique Saint Pierre, etc.

Tout cela est très contrariant mais quel est le rapport avec votre colloque ?

Ce colloque a trois objectifs majeurs :

  • Argumenter intellectuellement les raisons doctrinales de notre attachement à la messe traditionnelle, en particulier pour les plus jeunes générations. Une grande librairie sera à la disposition des participants.
  • Être une occasion de rencontres et d’échanges entre catholiques et prêtres partageant la même foi et le même catéchisme, vivant de la même messe.
  • Manifester publiquement le soutien des participants aux catholiques persécutés pour leur fidélité à la messe de la tradition de l’Eglise et exprimer leur volonté de résistance à un abus de pouvoir manifeste. Personne, fut-ce le pape, ne peut couper l’Eglise de sa tradition !

Nous sommes malheureusement le plus souvent dans une logique de rapports de force avec les autorités diocésaines. Ce colloque fait partie du rapport de force.

Après avoir senti passer le vent du boulet de nombreux traditionalistes ont observé qu’en fait rien n’avait changé dans leurs lieux de culte. La mobilisation n’est-elle pas plus difficile que l’an dernier ?

Incontestablement. Est-il cependant possible de confier à la méditation des heureux élus pour qui rien n’a changé l’admonestation de saint Paul aux Galates « Portez les fardeaux les uns des autres » (Gal VI,2) ? On n’ose imaginer que parce que quasiment rien n’a changé à Paris ou dans les Yvelines, les fidèles concernés se désintéresseraient du sort réservé à leurs frères dans la foi ostracisés et réduits au statut de simples hôtes de réserves d’Indiens, appelées à disparaître, à Grenoble, Gap ou Belley-Ars.

Est-ce que le risque sur ce sujet ne serait pas de répéter toujours la même chose ?

Peut-être mais dans la réalité ce n’est pas le cas. Le sujet est suffisamment vaste pour permettre une multitude d’interventions diverses : du témoignage de nouveaux baptisés, convertis par la messe traditionnelle, au succès d’initiatives locales alliant fidélité à nos traditions régionales et à la messe traditionnelle. Nous rendrons enfin un hommage public à Jean Madiran (1920-2013) fondateur de la revue Itinéraires et personnalité marquante de la défense de la messe romaine traditionnelle. A notre connaissance, c’est le seul hommage public programmé à l’occasion du dixième anniversaire de son rappel à Dieu. Madiran a beaucoup écrit sur le péché majeur du monde moderne : l’impiété. Dans la fidélité à son héritage, nous croyons faire acte de justice, de reconnaissance et de piété filiale par cet hommage. Nous espérons que tout le monde n’aura pas, ce jour-là, tennis, rugby, repos, piscine, coiffeur, courses, jardinage, etc.

Concrètement ?

Ce colloque a lieu de 9h30 à 17h30 le samedi 23 septembre à la maison de la chimie 28 bis rue saint Dominique à Paris. L’inscription en ligne est fortement recommandée.

Une garderie est disponible pour les familles avec des enfants (pas d’inscription sur place – pas de lieu pour la sieste).

Le programme est disponible sur :

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