Jean-Luc Coronel de Boissezon, agrégé des facultés de droit, historien réputé du droit et des institutions, est persécuté par l’Etat français pour avoir résisté aux black blocs. 408 universitaires appellent à le défendre.
Au début de l’année dernière, on se souvient que les groupuscules gauchistes avaient tenté de lancer un nouveau Mai 68. Des violences furent commises dans plusieurs universités, en particulier à Paris-Tolbiac, mais aussi en province, par exemple à la faculté de droit de Montpellier. De minuscules bandes, s’appuyant sur des milices black blocs, dont l’ultraviolence est à présent connue de tous, prirent en otages des milliers d’étudiants, et tentèrent un temps de faire revivre l’ambiance « tribunaux populaires » dont la classe politico-médiatique fêtait le 50e anniversaire, au nom de l’esprit soixante-huitard. […]
A Montpellier, le doyen Pétel et le professeur Jean-Luc Coronel de Boissezon, avec un groupe d’amis, étudiants ou universitaires, eurent la malencontreuse idée de vouloir s’opposer aux black blocs et autres groupuscules anarcho-trotskistes, à la suite de l’occupation illégale de la faculté de droit, une occupation et un blocage opérés contre la volonté de l’immense majorité des personnes concernées. Mais savez-vous ce qui arriva ? Ce sont eux qui furent sanctionnés, c’est le professeur Coronel de Boissezon qui fut véritablement lynché par l’éducation nationale, et de la plus lourde des façons : une décision disciplinaire prise en catimini le 11 janvier 2019 l’a en effet carrément révoqué de son poste de professeur des universités, et l’a frappé d’une « interdiction définitive d’exercer dans tout établissement public ». Décision rarissime, sanctionnant les plus grands criminels, mais évidemment pas – jusqu’à aujourd’hui – une légitime réaction de défense de son université. […]
Bien entendu le professeur a fait appel devant le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (CNESER). Mais l’appel n’est pas suspensif de cette décision inique. Qui plus est, les occupants illégaux du 22 mars 2018 ont obtenu qu’il soit poursuivi devant la juridiction pénale.
La situation est tellement scandaleuse que 408 universitaires sont montés au créneau pour défendre ce professeur courageux, ainsi que le doyen Pétel, victime lui aussi de cette chasse aux sorcières. Depuis deux mois l’enseignant n’est plus payé, et n’a même pas accès au chômage, ni n’a les moyens financiers de se défendre. […]
Chouan85
C’est beau la ripoublique!!!!
Magistro78
On est repartis avant Hobbes, c’est l’Etat qui protège les loups contre les hommes.
Le pacte social avait fondé l’Etat moderne, l’anti pacte social fonde l’Etat post moderne…à supposer qu’on puisse alors encore parler d’Etat.
F. JACQUEL
Ce qui est confirmé par l’immunité totale dont bénéficient les black blocks dans leur mission de dénigrer les Gilets jaunes en mettant à sac les quartiers les plus emblématiques de la Capitale et d’autres grandes villes de Province..
Marcos
Cela explique la mollesse du gouvernement à combattre les casseurs blackblocks en marge des manifs des gilets jaunes. Ce sont leurs potes idéologiques. Le joueur de poker marseillais Castaner a fait semblant de s’offusquer quand une journaliste lui a demandé si les casseurs n’étaient pas par hasard des supplétifs flics cagoulés.
Magistro78
Nous ne sommes plus dans un clivage politique droite gauche, nous sommes au mieux dans un clivage intérêt général vs intérêt oligarchique (ce qui suppose que l’intérêt général mobilise encore quelques consciences) et intérêt oligarchique.
Le chaos toléré est là pour justifier le rétrécissement des libertés publiques et ainsi permettre le démantèlement de tous les dispositifs sociaux voire démocratiques qui ont fondé la république.
DUPORT
S’il fallait une preuve de plus que les milices fascistes black blocks sont bien des milices gouvernementales c’est chose faite !
Il est plus que temps de faire le grand ménage dans l’éducation nationale.
philippe paternot
on voit chaque samedi les crs fouiller les giletsjaunes mais regarder les casseurs jeter des cocktails molotov, user leurs barres de fer et jeter des pavés:
là on a la confirmation que le gouvernement et la “justice” aux ordres marchent sur la tête
A.F
Il est évident depuis longtemps que ces “antifas” et “blackblocks” sont les petits tabasseurs du Régime. Des auxiliaires de police, en somme.
Ils font le sale boulot qu’on ne veut pas donner à la police.