Mgr Javier Lozano Barragan, président du Conseil pontifical pour la pastorale des services de la santé, a condamné fermement la décision de la justice italienne ouvrant la voie à l'arrêt de l'alimentation artificielle d'une femme dans le coma depuis 1992 :
"Il n'existe pas pas de droit de mourir, la vie est sacrée. Arrêter de donner à manger et à boire à Eluana revient à commettre un meurtre, cela signifie la laisser mourir de faim et de soif, la condamner à une fin monstrueuse".
Dans un autre entretien, le cardinal Barragan estime que
"l'état végétatif est un terme qui convient aux plantes, pas aux êtres humains (…) et seule une plante peut être coupée, pas un être humain".
L'alimentation et l'hydratation artificielles ne sont pas de l'acharnement thérapeutique, c'est pourquoi leur interruption est assimilée à un assassinat.
Amédée
Il a raison.
greg
quand on ne savait pas alimenter avec des sondes, les personnes dans cet état allaient mourir rapidement. Les progrès scientifiques conduisent à des situations de + en + compliquées à gérer et les postures jusqu’auboutistes ne sont pas forcément les meilleures. Jésus l’aurait relevée comme la fille de Jaïre, mais Jésus n’est pas là. Ces affaires sont difficiles et les avis tranchés me laissent rêveur.
Amédée
@ Greg,
Il y a des gens qui reviennent du coma même après plusieurs années. Le Salon Beige avait, il me semble, citer le cas d’un polonais. Aurait-il fallu le tuer?
VdR
@Greg
Je trouve ces questions bien complexes également!
Mais en remontant encore plus loin, les gens pouvaient également mourir de faim pour une “simple” paralysie de la mâchoire, ne pouvant pas se nourrir…
Ne doit pas aujourd’hui profiter des avancées de la science pour alimenter ces personnes dans des cas extrêmes?
L’alimentation n’est pas un soin!