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Lettre ouverte à Emmanuel Macron

Lettre ouverte à Emmanuel Macron

Plusieurs personnes ont signé cette lettre ouverte au président de la république, que vous pouvez signer et faire signer à votre tour, grâce au formulaire ci-dessous:

Monsieur le Président,

Si grande est la force de séduction du pouvoir qu’elle entraîne même les plus imparfaits à avoir l’audace et l’outrecuidance de le convoiter et de s’en emparer, s’ils le peuvent. Enivrés de leur succès inespéré lorsqu’ils y sont parvenus, ceux-ci usent alors de tous les moyens pour le conserver. Mais plus d’un ce faisant a été entraîné vers l’abîme et s’en est repenti par la suite. On ne se moque pas indéfiniment des peuples, et l’on ne saurait jouer sans fin un rôle qui n’est pas le sien.

Monsieur le Président, voici déjà longtemps que la France souffre. Elle le doit avant tout à son manque de sagesse, incapable qu’elle a été au sortir de la guerre de continuer à tracer sa propre voie dans un monde alors dominé chaque jour davantage par les Anglo-Saxons, qu’elle avait si longtemps combattus et dont elle s’était toujours défiée. Le peuple français, c’est indéniable, s’est laissé entraîner par les charmes du matérialisme sans frein qu’a alors permis la technique. Mais il a surtout été trahi par ses élites, politiques comme, dans beaucoup de cas hélas, religieuses. Des « générations de vauriens » successives se sont levées, qui ont séduit beaucoup de monde en disant qu’il fallait renoncer à nos modes de vie et à nos mœurs et adopter les nouvelles coutumes dominantes, figures alors du progrès. Le reste a progressivement suivi, au fil des générations. A commencé alors cette longue culture du mépris qui signe irrémédiablement la mort des peuples si l’on n’y met pas fin, car elle signifie que nous avons perdu le sens de l’honneur, notre honneur lui-même et le désir de nous battre pour le restaurer et le défendre aux yeux des autres nations.

Oui, voici longtemps, Monsieur le Président, que la France souffre du fait avant tout de ses dirigeants. Mais elle ne l’a jamais fait autant que depuis cinq ans, sous votre férule.

Jamais en effet, à travers toute son histoire, elle n’a été autant humiliée sur la scène internationale sans avoir été défaite militairement, et cela elle ne le doit qu’à vous, qui n’avez eu de cesse de la rabaisser par votre veulerie intéressée comme par votre incompétence. Dès la précédente élection, encore simple prétendant à l’exercice du pouvoir suprême, vous avez osé nier qu’il y eût une culture française, et ce devant les dirigeants d’un pays qui se considère comme notre ennemi – et tout dernièrement, quelle surprise !, des médias se sont interrogés sur une possible contrepartie financière à ces déclarations. Mais avec quelle promesse de votre part ? Vous avez ensuite, tout au long de votre mandat, été méprisé comme aucun de vos prédécesseurs par les dirigeants étrangers, depuis Mme Merkel jusqu’à tout dernièrement M. Poutine. Personne ne vous a pris au sérieux. Vous étiez et vous restez, et vous resterez, comme un gamin dans la cour des grands.

Jamais, par ailleurs, depuis les révolutions des siècles passés et les dictatures de Louis Eugène Cavaignac et d’Adolphe Thiers, n’avait été utilisée contre le peuple la violence dont vous avez fait usage envers les « gilets jaunes » qui protestaient bien légitimement contre votre politique sociale et contre votre morgue à leur égard. Ce furent, chose inédite en temps de paix, des dizaines de mutilés par vos forces de l’ordre, rendues dociles par un savant dosage de flatterie et de menace de votre part.

Profitant ensuite de l’état d’hébétude morale et de faiblesse psychologique de la majorité des Français, vous avez cyniquement exploité comme jamais leur crédulité lors de la crise du coronavirus, en maniant sans vergogne le mensonge et en attisant et entretenant la peur, afin de mieux les diviser pour mieux les soumettre. Vous avez interdit de travailler à des milliers de personnes que vous aviez fait encenser quelques mois plus tôt, révélant votre mépris sans borne. Vous avez pour ce faire piétiné allègrement toutes les règles de droit en gouvernant par un cabinet secret, et en inscrivant toujours plus dans la législation ordinaire ce qui relève de l’état d’urgence. Vous avez transformé le régime en régime d’exception.

Vous avez encore livré l’Etat aux officines étrangères, comme il apparaît chaque jour plus clairement, et vous avez ainsi trahi votre mandat, dont la mission première est de garantir l’indépendance du pays.

A vrai dire, Monsieur le Président, la liste de vos forfaitures est trop longue pour être rappelée en intégralité. Aussi bien est-ce inutile. Portée par une notoriété fabriquée, votre accession au pouvoir fut une imposture ; votre maintien une anomalie. Et vous avez l’arrogance de prétendre y être reconduit ! Il y a dans les actes de votre mandat plus de dix raisons qui auraient dû vous amener à démissionner, ou à être chassé honteusement du pouvoir. Seules la répression et la perte de sens politique de beaucoup de Français vous ont permis d’y échapper. Plus que tout, vous bénéficiez de la mansuétude corrompue du véritable pouvoir dans un système fondé sur la captation de l’opinion, des médias aux mains des puissances d’argent dont vous n’êtes que l’agent en France, la marionnette sans âme. Ces médias vous lâcheraient-ils ne serait-ce qu’un jour et vous retourneriez aussitôt au néant politique dont vous n’auriez jamais dû sortir. Vous n’êtes qu’un artefact politique, un ectoplasme sans consistance. Tout est faux, et jusque dans les moindres détails, dans votre personnage public. Il est vrai qu’à ce titre vous constituez une curiosité, de celles qui font les mauvaises fictions, et qui laissent songeurs lorsqu’elles se rencontrent dans la vraie vie.

Mais ne vous y trompez pas, Monsieur le Président : vous n’abuserez pas toujours votre monde. Vous avez profité de l’abattement du peuple français, produit par des décennies de démoralisation systématique. Il n’en sera pas toujours ainsi. Vous n’abuserez pas toujours de sa patience. Comptez sur lui pour se réveiller, et surgir formidablement comme il a su le faire à travers sa longue histoire. Ce jour-là, peut-être aurez-vous le courage de comprendre.

Franck Bouscau, professeur de droit

Guilhem Golfin, docteur en philosophie

Frédéric Lozère, Alliance pour la France

Sébastien Meurant, sénateur

Guillaume de Thieulloy, éditeur de presse

Ludovic Trolle, expert en éthique politique

 

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20 commentaires

  1. Peu de chances que cette noble initiative ait un impact…
    Ce guignol ne comprend que le rapport de force et n’a que le goût de l’argent en bouche

  2. si tous les lecteurs du Salon Beige signe il se rendra peut-être compte qu’il y a du monde qui ne veut plus entendre parler de lui

  3. Suggestions de corrections :
    — au Salon beige : de s’en emparer…
    — à Gaudete : les ……… signent….
    Merci d’honorer notre belle langue en l’utilisant correctement.

  4. Ce genre d’action ne sert absolument à rien
    L’expérience le prouve

    • Je suis totalement de votre avis. 100% inutile. Servira, comme les pétitions, à trouver plus commodément nos adresses quand ils auront envie de nous jeter en prison.

  5. Très bonne initiative. Merci de nous donner et de mettre à jour régulièrement le nombre de signataires ; c’est un stimulant indispensable pour encourager les hésitants.

  6. Je signe cette lettre des deux mains.

    EM, lors d’un déplacement dans l’Est, au reproche fait par une de ses interlocutrices qu’il avait dit qu’il avait bien envie d’e******der les Français “non-vaccinés”, le goujat présidentiel a répondu qu’il l’avait fait/dit de manière … affectueuse (sic !). J’aimerais rappeler ici que son porte-parole, le sodomite Gabriel Attal, invité à un JT, avait été très virulent à l’encontre des non-injectés avec cette solution génique expérimentale dangereuse. Ce sodomite dévergondé avait alors eu l’audace de corroborer les propos de son maître élyséen en posant la question rhétorique de savoir qui e******dait qui; sous-entendu, ce sont bien les non-injectés qui constituent les empêcheurs de tourner en rond et un danger pour la société. Mensonge d’Etat cynique et éhonté, à l’image du locataire élyséen actuel.

    En effet, sous le quinquennat calamiteux de l’assassin d’enfants à naître qui nous sert de président, des milliers de lits d’hôpitaux ont été fermés, par souci d’économies et par manque de personnel. Dès lors, imputer la responsabilité et la culpabilité des tensions, nées au sein des services d’urgences et de réanimation, aux non-injectés avec le sérum expérimental, relève d’une infamie d’Etat. C’est sous sa présidence aussi que, le délai d’assassinat de l’enfant à naître a été allongé de 2 semaines, passant de 12 à 14, en attendant de passer à 9 mois dans quelques années ! Nous savons que les révolutionnaires assassins et impitoyables destructeurs de la famille traditionnelle, procèdent toujours par étapes : d’abord le pacs sous les socialistes en 1997 et, à peine 16 ans (!) plus tard, l’appairage sodomite et lesbien légal qui, promis et juré, n’adviendrait jamais, parole de menteur socialiste professionnel, devenait un “droit” sanctuarisé dans notre code civil.

    Si le goujat criminel qui nous sert de président devait être reconduit dans sa fonction élyséenne, il aurait les mains libres pour faire ce que bon lui semble. Au vu de son quinquennat désastreux qui s’achève, je n’ose imaginer que les Français puissent à nouveau lui accorder leur confiance.

    J’appelle solennellement tous les catholiques de France et de Navarre à faire barrage au gamin, à l’extrémiste, au terroriste, insolent, méprisant, incompétent, mal élevé, ordurier, menteur, voleur, médiocre acteur, tricheur, profiteur et criminel infanticide, pour le second tour des élections présidentielles du dimanche 24 avril prochain.

  7. Je me demande si ce type est vraiment un humain. N’est-il pas plutôt un humanoïde cloné comme la brebis Dolly en 1996. Il n’a pas d’affect, seulement du mépris et de l’arrogance.
    Cette lettre est magnifique mais je suis persuadée que même si des milliers de gens la signaient, le roi macron s’en foutrait comme d’une guigne. “Tu lui craches au visage, il dit qu’il pleut” disait mon grand-père à propos de ces traitres.
    Je crois que la seule chose qui pourrait l’ébranler, serait une bonne malédiction à destination du diable qui l’habite car le diable se sert de ses suppôts tant qu’ils lui rendent service mais lorsqu’ils sont démasqués, il s’en débarrasse : “Le citron bien pressé, le zest est jeté au coin de la rue”. Et macron devrait se souvenir qu’il n’y a pas loin du Capitole à la roche Tarpéienne !

    • Humain est un adjectif. Un homme eût suffi, un être humain si vous préférez, mais un « humain », sinon vous devez aussi écrire en langue inclusive, ça va avec…

    • C’est trop tard, le pacte a déjà été signé, il est dans ses griffes pour son grand dam. Jean-Michel ne peut plus le sauver.
      Ces gens ne sont pas de notre monde, leur univers n’est pas le nôtre, il existe entre eux et nous une incompatibilité essentielle et fondamentale. C’est bien comme ça.

  8. *mais PAS un « humain »

    • Je vous remercie, Faliocha, d’avoir corrigé mon erreur lexicale. Promis, je ne recommencerai plus. Permettez-moi cependant une petite remarque : ne craignez-vous pas que votre désir de corriger les fautes d’orthographe, de syntaxe puisse conduire certains à renoncer à faire des commentaires par crainte de voir mis en exergue quelque manque de maîtrise de la langue française et de sa grammaire ?
      A vouloir trop en faire, on oublie parfois l’essentiel.

    • Mais oui, bien sûr ! Le siège de Constantinople le 29 mai 1453 : Alors que les forces turques s’apprêtaient à entrer dans la ville, les religieux byzantins étaient occupés à discuter de la question théologique du sexe des anges. Querelle byzantine assurément ! On a les priorités qu’on peut…

  9. Non ce n’est pas un homme c’est une caricature d’homme il est croisé avec le diable, il est chargé de coke comme une mule ça se voit à ses yeux injectés de sang, dehors

  10. Très belle lettre en vérité et qui fait la vérité sur le quinquennat de l’imposteur à l’Elysée.
    Maintenant, comme Jésus le dit : il faut prier pour nos ennemis et même les aimer (je sais c’est difficile) et les bénir (Matthieu 5, 44). Si le Christ nous demande ça c’est qu’il sait que si nous faisons justice nous-mêmes ça va m….r alors que si nous demandons à Dieu de s’en occuper ça sera mieux fait mais pour cela il faut Lui remettre toute hargne, toute haine et même tout esprit de vengeance qui n’appartient qu’à Dieu. Jésus est mort sur la croix de l’ignominie pour nous tirer de tout ça. Ne gâchons pas ses mérites et déposons la mauvaise situation dans laquelle se trouve la France au pied de la Croix salvatrice. Il n’y a vraiment pas d’autre alternative. Après que chacun vote en fonction de ses convictions. C’est Pâques mes amis et je crois de toutes mes forces que ça va se débloquer un jour pas par nos révoltes mais par une intervention divine. Courage et Foi.

    • Mais “aide toi et le ciel t’aidera”! Jésus ne nous a pas demandé de voter pour nos ennemis. Alors, aimons nos ennemis mais ne votons pas pour eux: un seul vote possible le 24: MLP. D’abord se débarrasser du diable, ensuite laver son linge sale en famille. Et surtout pas d’abstentions!

      • “Jésus ne nous a pas demandé de voter pour nos ennemis”. Sûr et même très juste. La seule fois, relatée dans les Evangiles, où on lit que le peuple a voté c’est quand il a choisi Barabbas et pas Jésus. Comme quoi ! L’histoire se répète à l’infini.
        Moi, personnellement j’ai choisi Jésus il y a 40 ans et je ne le regrette absolument pas ! Tout ce que je donnerai comme Conseil pour ce futur vote, c’est de discerner qui est le plus meurtrier des deux (Macron ou Le Pen). Il y a des indices à reconnaître.

  11. Lors de son avènement en 2017, au vu de l’analyse de l’éminent psychiatre italien, j’avais conclu qu’il était la réplique réelle de Max Zorin, le psychopathe adversaire de James Bond dans “Dangereusement vôtre”.
    À l’âge de 8 ans, JUPITER a dû regarder ce film à sa sortie en salle et ça a dû le traumatisé au point de l’inspirer.

  12. La véritable renaissance de la France ne pourra avoir lieu qu’après un changement de régime et donc la mort de la Gueuse : ce qui suppose, entre autres, la séparation de la franc-maçonnerie et de l’État, faire table rase des “immortels principes de 89”, et la restauration de la royauté par l’héritier légitime issu de la branche aînée des Bourbons, le Prince Louis-Alphonse, duc d’Anjou…

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