55 médecins du nord du département de Saône et Loire signent une lettre ouverte et rejettent en bloc l’avis publié par le Conseil national de l’ordre des médecins en février :
"Vous envisagez la possibilité d’une sédation, adaptée, profonde et
terminale dans certaines situations exceptionnelles […]. Vous précisez
que cette sédation pourrait être envisagée par un collège, mais aussi
que l’interdit fondamental de donner délibérément la mort à autrui ne
saurait être transgressé par un médecin agissant seul. C’est donc bien
l’euthanasie ou le suicide assisté par décision collégiale que vous
évoquez ».« Nous ne comprenons pas
pourquoi l’interdit de donner délibérément la mort à autrui par un
médecin seul deviendrait licite quand la décision serait prise par un
collège ».« Ça fait juste 2 400 ans que
notre exercice a été fondé depuis Hippocrate. Chaque médecin prête
serment et promet de ne jamais provoquer la mort délibérément. »
« La majorité des demandes d’euthanasie proviennent des
familles et pas des patients eux-mêmes. Ce que veulent les gens, c’est
ne pas souffrir, pas qu’on les tue. »