Grégor Puppinck écrit dans Valeurs Actuelles :
Malgré bien des obstacles et des reports, la Résolution sur « La charia, la Déclaration du Caire et la Convention européenne des droits de l’homme » a finalement été adoptée, le 22 janvier dernier à Strasbourg, par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.
Cette résolution – bien que non contraignante – est d’une importance politique majeure : elle témoigne d’une prise de conscience que la loi islamique constitue un ordre juridico-religieux concurrent au droit issu de la modernité occidentale, tant en Europe qu’au plan universel. Car il y a bien concurrence aujourd’hui, et même rivalité, entre la charia et la rationalité juridique occidentale fondée sur la liberté et l’égalité. L’un et l’autre système prétendent être le seul qui convienne à l’homme, universellement. En Europe, cette concurrence s’exerce surtout en matière de droit de la famille ; au plan universel, elle s’exerce quant à la compréhension même du droit et des droits de l’homme. Cette résolution révèle aussi la faiblesse de l’Europe face à ce phénomène politico-religieux.
Tout d’abord, l’Assemblée du Conseil de l’Europe « s’inquiète grandement » du « fait que la charia, y compris des dispositions clairement contraires à la Convention, s’applique officiellement ou officieusement dans plusieurs États membres du Conseil de l’Europe, sur l’ensemble ou une partie de leur territoire ». Il s’agit principalement de la Grèce, de la Tchétchénie, et du Royaume-Uni.
Elle déplore que les autorités grecques n’aient pas encore aboli l’application de la charia en Thrace où elle continue de régir officiellement les relations au sein de la communauté musulmane depuis son rattachement à la Grèce après la Première Guerre mondiale. […]
L’Assemblée se déclare « également préoccupée par les activités ‘judiciaires’ des ‘conseils de la charia’ au Royaume-Uni ». Ces instances, privées et officieuses, donnent des conseils et prononcent des jugements en matière principalement de divorce (y compris sur la garde des enfants et les aspects financiers), mais aussi de succession et de droit commercial. […]
La charia est aussi appliquée dans le Caucase du Nord, et plus particulièrement en Tchétchénie (Fédération de Russie). […]
L’Assemblée a le réel mérite d’avertir que des « tribunaux islamiques informels peuvent également exister dans d’autres États membres du Conseil de l’Europe ». […]
Le problème de l’application de la charia en Europe ne se pose pas seulement au plan des personnes, mais aussi des États. Il est en effet « extrêmement préoccupant », comme le souligne l’Assemblée, que trois États membres du Conseil de l’Europe, l’Albanie, l’Azerbaïdjan et la Turquie, « aient avalisé, expressément ou implicitement, la Déclaration du Caire de 1990 ». Or, cette « Déclaration sur les droits de l’homme en islam » se présente comme une version islamique des grandes déclarations de droits, telle que la Déclaration universelle des droits de l’homme. Elle déclare, entre autres choses, que tous les hommes naissent musulmans et que « tous les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration sont soumis aux dispositions de la Charria ». Sans surprise, elle dénie l’égalité des personnes indifféremment de leur sexe et leur religion, et ne garantit pas les libertés d’expression, de religion ou encore de mariage. […]
Seul un retour à la compréhension modeste et objective des droits de l’homme, fondée dans le droit naturel, permettrait d’échapper à ce conflit de civilisations. Les droits de l’homme retrouveraient alors leur universalité, car la nature humaine demeure universelle. Ce fut possible, il y a 70 ans, lors de l’adoption de la Déclaration universelle. L’islam n’était pas encore entré en éruption, et les pays occidentaux n’avaient pas encore fait profession d’athéisme et d’individualisme, savaient encore que l’homme est naturellement religieux, communautaire et traditionnel, et pouvaient encore comprendre le reste du monde.
Il y a aussi 70 ans, le Conseil de l’Europe a été fondé pour protéger « l’Europe libre » du danger communiste, tant intérieur qu’extérieur. Il y est parvenu en promouvant la démocratie et le respect des droits. Il s’agit à présent de faire face à un autre danger, tant intérieur qu’extérieur : l’islam politique. Les valeurs universelles, cette fois, ne suffiront probablement pas à y venir à bout, car elles répondent mal à la nature religieuse, communautaire et traditionnelle des personnes. L’Europe n’y parviendra que si elle retrouve sa propre identité chrétienne.
A.MOR
Les rabbins le disent bien, l’islam est le balai d’Israël. Ils font selon leur habitude tout faire par un tiers.
On regarde le doigt au lieu de voir la lune.
Il y a plusieurs jours en Israël, des manifestations de jeunes musulmans et chrétiens ont eu lieu. Contre le musée qui fait une exposition d’œuvres blasphématoires à Haïfa. Mais est ce la peur du crif qui fait que l’on ne traite pas de l’événement ?
Qui ouvrit les portes de l’Espagne à l’Islam? Qui s’allia avec les musulmans appelés à tort par les chrétiens ?