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Tribune libre

L’euthanasie décomplexée, le génocide Français programmé

L’euthanasie décomplexée, le génocide Français programmé

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Certains doutent encore de la programmation intentionnelle du génocide Français. Or ; il est un fait que l’avortement systémique et l’euthanasie figurent bien dans les techniques de génocides du répertoire de Raphaël Lemkin, ce juriste et historien brillant qui documenta toutes les techniques constitutives de génocide dans les sociétés « totalitaires » après la 2e guerre mondiale. Nous y sommes.

1. L’euthanasie est un fait de génocide

Concernant l’euthanasie, dont la loi est en cours, elle donne lieu à des prises de position qui méritent quelques commentaires. Je vous laisse lire les propos suivants :
« Le projet de loi vise à remédier à deux difficultés : une offre de soins palliatifs notoirement insuffisante, qui ne couvrirait que la moitié des besoins et seulement un tiers des besoins en pédiatrie ; et la situation des malades qui éprouvent des souffrances insupportables, mais dont la mort n’est pas prévisible à court terme, et qui ne peuvent de ce fait recevoir une sédation profonde et continue. »
(Fabrice Gzil, philosophe, Le Monde, 5 juin 2024 – in Fin de vie : « Ce projet de loi est un texte nuancé qui parvient à trouver un point d’équilibre et à proposer des évolutions mesurées »)

L’argument est clair. Il s’agit d’un arbitrage économique. On ne peut pas en effet dépenser des dizaines de milliards dans l’accueil d’adultes en provenance d’autres continents : les soigner, les héberger, les nourrir, les rémunérer sans contrepartie, etc. et continuer à financer la santé des autochtones. Fabrice Gzil entérine l’absence de soins palliatifs. Le scandale n’est pas pour lui le fait qu’on ne mobilise pas les budgets utiles à la mise en œuvre des soins palliatifs. C’est un fait qu’il prend pour argent comptant, c’est le cas de le dire. En conséquence, avec la grandeur du philosophe rationnel qui se respecte, ce monsieur en déduit que nous ne pourrons pas accorder des soins palliatifs à de très nombreuses personnes, jeunes compris.

Il en tire donc une conclusion imparable que des jeunes (la pédiatrie concerne les enfants n’est-ce pas) doivent être encouragés à quitter ce bas monde quand ils sont malades – on pensera aux petits cancéreux par exemple – car le système ne peut et ne veut les soigner. Ils coutent et sont condamnés, donc exécutons les innocents. L’approche est rationnelle semble-t-il. Elle révèle bien l’utilitarisme ambiant, l’égoïsme des biens portants, le cynisme de l’Etat ; mais malheureusement aussi, un arbitrage proprement génocidaire.

En manipulant les cliquets, comme pour l’avortement : motif, délai, circonstances, consultation, etc. ces législateurs génocidaires savaient où ils voulaient aller ; le plus loin possible, jusqu’à interdire même l’idée qu’on puisse enfanter ! Or, ils nous rejouent la même manipulation avec un débat parlementaire qui a démontré que les verrous d’un jour explosent sous la pression du lendemain. Tous les cliquets vont sauter : l’espérance de vie, l’intention du malade, la gravité de la maladie. Et comme pour l’avortement, toute alternative est éliminée, elle est même menacée et pénalisée, au sens juridictionnel (relevant du droit pénal).

Il y a une indignité totale à faire l’économie de la vie au nom de l’utilité et des coûts, dans un pays qui a su s’endetter de 1.000 milliards supplémentaires en 7 ans. Les soins palliatifs, l’attention aux malades ne représentent rien, pas même l’épaisseur du trait comme on aime à dire. L’argument est donc totalement fallacieux. C’est un refus politique et idéologique, c’est une intention délibérée d’organiser le droit de tuer, d’exercer la contrainte sur des populations pour les encourager aux suicides : les trisomiques, les handicapés, les accidentés graves de la route (polyhandicapés), les dépressifs jeunes et moins jeunes, les malades mentaux d’une psychiatrie abandonnée, etc. Bref, l’euthanasie est un droit, un but politique, donc un enjeu de dépopulation ; car cela est la conséquence factuelle de la promotion de cette loi.

Derrière l’hypocrisie de l’argument économique, les mêmes populations que celles visées au départ par les rationalistes et scientifiques Allemands des années trente son visées et condamnées à mort. La République est la mère des totalitarismes (Arendt, Soljenitsyne, Adorno, Horkheimer l’ont documenté chacun à leur manière). Eliminons les plus faibles, et visons les populations qui nous dérangent : les juifs seront bientôt dans le viseur : réfractaires, identitaires, etc.

2. La promotion de l’avortement est un fait de génocide

Sur ce point, l’encouragement systématique, la pression sociale, la promotion du renoncement à enfanter, la ringardisation du sentiment maternel, etc. opèrent tous dans cette direction de la dissuasion de procréer. Le génocide démographique est un fait établi par le calcul élémentaire que nos populations autochtones sont encouragées à ne plus se reproduire, voire convaincue de la nuisance d’enfanter de nouveaux humains.

Ceci constitue un fait objectif que notre République crée les conditions du génocide par la destruction des enfants à naître. A tel point que la loi prévoit de sanctionner les défenseurs de la vie, interdisant même que la femme hésitante puisse accéder à d’autres solutions : assistance, secours, aide, soutien de toutes sortes qui donnent de nouveau espoir et conforte le désir de cette maternité, vilipendée par ailleurs. La preuve du génocide intentionnel tient tout particulièrement au fait que le souci d’équilibre a disparu, que le respect de liberté de conscience a été annihilé et que l’exposé des alternatives en vue d’un consentement éclairé a été aboli. L’Etat poursuit bien un but de promotion de l’avortement. Il n’est pas neutre. Il est intrusif, il viole les consciences, il agit de manière partisane dans un choix privé où chacun devrait pouvoir profiter de l’expérience des autres et des témoignages de celles qui ont vécu cela.

Sa constitutionnalisation en fait un canon juridique et rares sont ceux qui discernent l’impact d’une constitutionnalisation. Elle annonce le fait que l’avortement va devenir la règle constitutionnelle, l’enfantement l’exception, voire l’interdit, car l’objectif n’est pas de laisser les populations se reproduire sans prendre le contrôle de cette démographie des autochtones. La constitutionnalisation affirme le caractère normatif et la supériorité de cette loi parce qu’elle devient un principe, en vertu de la hiérarchie des normes. Il suffira de pousser un cran plus loin, pour enrégimenter le droit à la reproduction et réclamer l’avortement comme règle, les femmes ne devant pas enfanter au nom de l’égalité, au nom de la non-discrimination des personnes trans et j’en passe sur l’argumentation en cours qui va préférer la stérilisation massive par les opérations transidentitaires qui vont mettre ces personnes en victimes, mais aussi en juge d’une maternité insupportable. La grossesse va devenir un délit, un outrage, une provocation.

3. Une République eugéniste et génocidaire depuis ses origines

Rares sont ceux qui ont examiné le génocide Vendéen pour ce qu’il était vraiment, sauf Soljenitsyne. Il était l’annonce logique que la République n’a pas de peuple, elle n’a pas d’amour pour les autochtones Français. Elle s’est substituée à la France et elle est universelle, c’est-à-dire favorable aux changements de peuples, aux colonisations et migrations, l’essentiel étant de détruire tous les peuples autochtones qui véhiculent la moindre tradition politique et culturelle, ici et partout. Il faut liquider l’histoire et les peuples qui portent une histoire.

En conséquence, nous assistons impuissants à la mise en place des dernières pièces du puzzle génocidaire qui a commencé méthodiquement par la promotion du divorce, puis de l’avortement et maintenant de l’euthanasie. Ce n’est donc pas un camp politique qui est simplement à l’origine de ces lois, c’est bien le régime Républicain qui est en cause. Il nous appartient d’en prendre toute la mesure, car la défense des autochtones exige de contester les fondements de ce mode de gouvernement. Il est essentiel de proposer d’autres perspectives politiques pour la défense des autochtones que nous sommes, ou notre disparition est acquise. Je crois que les Patriotes, les Reconquêtes et le RN ne sont pas encore conscients que leur combat nécessite un effort bien plus grand, celui d’affronter ce système dans sa globalité. Il est temps de proposer une autre organisation politique, d’autres modes de législation, des territoires gérés autrement, etc.

Pierre-Antoine Pontoizeau

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4 commentaires

  1. Vous avez raison, notre civilisation descend les marches d’un escalier qui la conduit à sa disparition, sous la dictature de la pensée unique.

  2. Les Français comme tous les peuples formant l’Occident sont loin d’être au fait de ce génocide programmé né dans le cerveau de Malthus. La contraception par la pilule en a été la première expression qui, outre le bouleversement des mœurs sexuelles et toutes ses conséquences sociales, a ouvert la porte à l’avortement, la transgression ultime de l’interdit religieux. Euthanasie et eugénisme en seront les conséquences logiques et incontournables. De là, l’effondrement démographique que nous connaissons actuellement avec le grand remplacement et la fin de notre civilisation occidentale née du christianisme.
    Tout cela n’est qu’un engrenage fatal prévisible et irrésistible dont aucun parti politique se risquera à nous mettre en garde actuellement car il sait qu’il ne sera pas entendu. Le pouvoir d’achat est plus vendeur. Quant aux autorités religieuses …

  3. la République aime la Mort .

  4. Appelons un chat un chat : là où Notre Seigneur est écarté, là s’installe satan. Or la république a été fondée contre la religion catholique et contre Dieu. Et satan et ben c’est juste la mort et la perversion à tous les étages. Ceci étant dit, il suffit de remettre Notre Seigneur à sa juste place et tout rentrera rapidement dans l’ordre.
    Petite pensée en ce mois du Sacré Cœur : C’est ce que sainte Marguerite Marie Alacoque avait demandé à Louis XIV : mettre le Sacré Cœur sur le drapeau et sur les canons (en lieu et place du soleil). Il n’a pas mis NS à la première place, et depuis …

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