Patrick Chastenet, professeur de sciences politiques à l’Université de Bordeaux, écrit dans une tribune :
« On vit et on meurt, seul parfois, mais l’on meurt toujours en société ». « C’est la raison pour laquelle la question d’une législation sur “l’aide active à mourir” est une question politique, donc sociale autant qu’une question éthique et médicale ».
Cette revendication « participe également d’une logique souvent ignorée mais pourtant agissante, celle des sociétés techniciennes voulant qu’au nom de la recherche de l’efficacité, chaque problème, y compris la mort, reçoive une solution technique ». « Conformément à la loi de Dennis Gabor, tout ce qui est techniquement réalisable sera fait. Tout ce qu’il est possible de faire doit être fait ».
« Cette façon de mourir ne deviendra-t-elle pas sinon une obligation légale, au moins une norme sociale ? ». « Est-il bien raisonnable de vouloir souffrir et de causer dommage à la société en mobilisant inutilement des personnels hospitaliers et des médicaments coûteux, sans compter la perception d’une retraite ? »
Meltoisan
« Cette façon de mourir ne deviendra-t-elle pas sinon une obligation légale, au moins une norme sociale ? »
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J’ai peur, docteur…
Ne vous en faites pas, je ne suis pas docteur mais gestionnaire … Ne vous en faites pas, tout va bien se passer … Hé, hé, hé…
Meltoisan
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Pitch
Le film “Plan 75” décrit précisément cette norme sociale… un vrai film d’anticipation !
France Fougère
On peut mourir paisiblement dans son sommeil, on peut aussi partir d’une crise cardiaque, très vite.
Très naturellement, et sans rien demander à personne.
De nos jours, en plus, un coup de couteau est si vite arrivé, Nantes, Rennes, etc.
Nouveau : à Saint- Malo, une bande de petits voyous apparemment incontrôlables d’après la presse locale, sévissent et agressent, dans la vieille ville, intra- muros. Sans doute, des touristes venus de Rennes.
On va en faire quoi, quand le Grand Chef va venir, paraît- il, lancer la Course du Rhum ?
Collapsus
Quand on ne croit plus en Dieu et qu’on divinise la planète, il est logique que la vie ne soit plus sacralisée. Retour à la barbarie pré-christique.
cadoudal
la République aime la mort;
elle va en faire une vertu :
“on meurt parce qu’on le veut , comme on veut, quand on veut ;”
( voir Nietzsche- Zarathoustra- de la mort volontaire)
surtout pas comme un chrétien qui se soumet humblement à la volonté divine.
encore une inversion des valeurs.
christianlair
Après l’avortement devenu quasi-ordinaire , le massacre des vieux dans les “hopitaux” où ils sont censés être soignés … Mais qu’est-ce que c’est que cet abattage ? Douce France , tu as renié ton Dieu , vois où cela te mène ! ! !…………..
SDSTA
Est-ce que cela donnera lieu à un article de la loi sur la réforme des retraites , comme moyen de diminuer les dépenses ?