Lu dans l’Incorruptible (dont la présentation précise: “Non, l’Incorruptible n’est pas Maximilien de Robespierre, L’Incorruptible c’est le peuple uni qui refuse que sa Nation ne meure”!…):
Le mythe d’une euthanasie salvatrice
Le sujet de la fin de vie n’en reste pas moins un sujet qui n’a rien d’anodin. Vouloir souffrir le moins possible et ne pas vouloir d’une mort interminable dans d’atroces conditions est légitime. Ceci étant, est-ce que la mort est la seule solution à apporter ? L’euthanasie est-elle véritablement la plus simple et efficace des manières pour mourir dans la dignité ? Ces questions, rarement posées, s’avèrent pourtant décisives alors qu’un projet de loi visant à libéraliser cette pratique s’apprête à voir le jour début 2023.
Si la douleur physique semble être un problème élucidé grâce aux différents progrès techniques qu’offrent aujourd’hui la médecine, le sujet le plus délicat et le plus souvent mis en avant, est celui de la douleur psychologique ou psychique. Se voir mourir, se voir impuissant, et souffrant est en effet très douloureux. Toutefois, ce sujet relève d’un domaine médical particulièrement investigué au cours des deux dernières décennies : les soins palliatifs. Ceux-ci permettent de répondre de manière globale aux besoins d’une personne dont l’état de santé approche celui d’une phase couramment appelée phase terminale. Ces soins sont dédiés à la fois à la personne malade, son entourage, sa famille et s’effectuent tant dans son foyer que dans des centres de soins dédiés. En bref, les soins palliatifs sont les garants de la dignité humaine d’un patient.
En ce qui concerne l’euthanasie en tant que telle, on la décrit souvent comme une délivrance, un moment de soulagement pour les familles et la fin d’une souffrance affreuse pour le patient. Or qu’est-ce que l’euthanasie si ce n’est l’abandon des soins, l’abandon d’un être vivant et l’échec de la médecine ?
L’euthanasie va à l’encontre du serment d’Hippocrate
Alors que les médecines douces, thérapeutiques sont sans cesse promues pour apaiser et atténuer des souffrances du quotidien, avoir recours au suicide assisté reviendrait à tirer un trait sur une fin de vie apaisée, douce, progressive et dans des conditions de vie décentes. Qui plus est, est-ce que les médecins ne sont pas appelés justement à guérir et favoriser la poursuite de la vie plutôt que de la rompre brutalement ?
Sur le long terme, la légalisation du suicide assisté, va participer à une stigmatisation de la vieillesse, et plus généralement de la maladie. Et ne parlons pas du handicap qui est déjà totalement tabou dans une société où lorsqu’une mère porte un enfant, on l’incite à réaliser une batterie de tests pour savoir si son enfant est atteint de trisomie 21 ou d’une autre maladie, afin d’avorter et d’éviter par avance d’avoir à accompagner son enfant malade.
cadoudal
( références – st Thomas d’ Aquin – somme théologique- II-II – q 64; art 6 est-il permis de tuer un homme juste ?)
il est écrit dans l ‘Exode (23-7) : “tu ne feras pas mourir l ‘innocent et le juste”
A considérer l ‘homme en lui-même, il n’est jamais permis de tuer un homme ,parce que dans tout homme , fût -il pécheur , ”
” nous devons aimer sa nature qui est l ‘œuvre de Dieu et que le meurtre supprime.”
” Si la mort du pêcheur peut devenir licite , ce n’est que pour préserver le bien commun que détruit le péché.”
” Mais la vie des justes au contraire conserve et accroît le bien commun, car ils sont la partie la plus influente ”
” de la société.”
c’est pourquoi il n’est aucunement permis de tuer un innocent.
Dieu est le maître de la vie et de la mort; car c’est par son ordre que meurent les pécheurs et les justes.”
” Celui, qui par l ‘ordre de Dieu , met à mort un innocent , ne pêche pas plus que Dieu, dont il est l ‘exécutant.
( sacrifice d’ Abraham)”
Celui qui tue un juste pêche plus gravement que celui qui tue un pêcheur.”
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ceux qui promeuvent l’ euthanasie le font pour détruire la civilisation chrétienne et établir la Révolution nihiliste
de la “mort de Dieu” et l ‘inversion nietzschéenne des valeurs.