Notre ami Thomas Siret, docteur en histoire et spécialiste de l’anarchisme, intervenait lors d’un récent colloque à propos de la loi québécoise sur “l’aide médicale à mourir”.
Il y détaille une thèse originale que les opposants à la loi que l’on nous annonce en France feraient bien de méditer: le processus euthanasique est un processus révolutionnaire, comprenant une logique de surenchère systématique, pour être conforme au “sens de l’histoire”.
Autre élément amusant de son raisonnement, Thomas Siret insiste sur le fait que les partisans de l’euthanasie ne se sont pas affranchis de la morale judéo-chrétienne – et tiennent donc à affirmer que l’euthanasie est un “soin” et donc “moralement acceptable”.