Une jeune canadienne de 31 ans, handicapée à la suite d’une lésion de la moelle épinière et souffrant de polysensibilité chimique, avait demandé une ’’aide médicale à mourir’.
Sauf que, suite à la médiatisation de son histoire, une campagne de financement participatif lui a permis de recueillir plus de 65 000 dollars de dons auprès de 1 000 personnes. Ce qui lui a permis de trouver un logement temporaire. Sa souffrance ayant diminué, elle a suspendu sa demande.
Les personnes qui ont soutenu la jeune femme demandent que l’on examine comment et pourquoi sa demande d’’aide médicale à mourir’ a pu être approuvée, « alors que ce dont elle avait besoin était un logement qui n’aggravait pas ses symptômes ».
Elle affirme que les médecins qui lui ont proposé l’’aide médicale à mourir’ ont « discuté de sa souffrance, et non de solutions ».
« Pendant l’évaluation, on a très peu insisté sur les services dont je disposais, sur ce dont j’avais besoin pour atteindre un certain niveau de normalité. Rien n’a été proposé en termes de soutien. »
Les personnes qui réclament l’euthanasie souhaitent en fait que l’on s’intéresse à eux et qu’on les aide.