Dans une note pastorale sur la santé, la commission santé de la conférence épiscopale italienne redit son refus à l’acharnement thérapeutique et à l’euthanasie. Les évêques rappellent que "la protection de la santé doit toujours viser la protection de la vie" et mettent en garde contre une gestion de la santé comme celle d’une "entreprise". Les pratiques de l’acharnement thérapeutique et de l’euthanasie relèvent d’une "attitude prométhéenne" qui "se fait illusion en croyant pouvoir s’emparer de la vie et de la mort". Par l’acharnement thérapeutique, l’homme cherche tous les moyens de repousser la mort, par l’euthanasie, l’homme s’arroge le droit d’anticiper et de déterminer la mort.