De Jean Madiran dans Présent du 25 décembre :
"Par le ton et par le contenu, le message de Benoît XVI
pour le 1er janvier s’écarte tout à fait de l’optimisme systématique du
regard habituellement porté par l’opinion dominante sur le monde
démocratique contemporain.En France, en Europe, comme en Amérique du Nord ou du Sud, le choc
causé par l’offensive générale des milieux dirigeants contre
l’institution familiale est en train de susciter un réveil que n’avait
pas produit le choc antérieur de l’avortement.L’évolution temporelle du monde contemporain était estimée
comme un progrès, installant chaque jour davantage la souveraineté du
langage et de la morale démocratiques. L’éducation catholique elle-même
et son catéchisme s’étaient mis à l’école des pédagogies profanes. La
démocratie chrétienne achevait de se dissoudre dans le socialisme. Les
peuples étaient, sous tranquillisants médiatiques, abandonnés par les
classes dirigeantes. Mais voici dans le message du 1er janvier une vraie
vue des souffrances croissantes que subissent les peuples. Il constate
qu’après tant d’années de règne ravageur de la supercherie égalitariste,
en réalité « les inégalités entre riches et pauvres ne cessent
d’augmenter ». Il constate aussi que l’évolution démocratique ne va pas
dans le bon sens, puisque « le travail et la juste reconnaissance du
statut juridique des travailleurs sont de moins en moins
valorisés ». Pourtant la démocratie n’a jamais été aussi absolument
triomphante dans le monde occidental : et néanmoins l’aboutissement de
ce triomphe universel est l’apparition de « crises » inextricables et
démocratiquement insolubles, la crise financière, la crise économique,
la crise alimentaire, la dépravation morale, et partout, les semences de
la haine et de la guerre.Benoît XVI, dans ce message pour
le 1er janvier, remet au premier plan de l’actualité le monstrueux
génocide, l’avortement libre et gratuit, et honoré, que l’on avait pris
l’habitude de ne même plus nommer parmi les drames les plus aigus de
notre temps. En France depuis trente-six ans, il se maintient à plus de
200 000 enfants tués chaque année dans le sein de leur mère. Ce que la
destruction du mariage vient maintenant y ajouter, c’est une entreprise
plus précise de détruire en l’homme l’image de Dieu.L’instrument adéquat de cette évolution manifestement
infernale, c’est le langage démocratique, c’est la conceptualisation
démocratique, c’est la supercherie démocratique des droits de l’homme
imposant leur souveraineté absolue à l’encontre et à la place de la loi
naturelle. L’égalité des êtres humains est une égalité de nature, mais
les sociétés humaines sont complémentaires c’est-à-dire inégalitaires.
La famille est hiérarchique, les métiers sont hiérarchiques, l’armée est
hiérarchique, la vie nationale est hiérarchique, l’Eglise est
hiérarchique, les démocratiser c’est les étouffer, les dénaturer, les
barbariser. Cessons d’opposer à la démocratie réelle l’éloge gratuit
d’une démocratie imaginaire."
Joie
les masquent tombent…
JACQUES-FRANCOIS dit LOCARD
Bonjour,
Hé bien, oui, nous y sommes! Après que ce génocide soit passé dans les mœurs. Malheur à celui qui dénonce ce crime.
Si nous n’y remédions pas, il en sera de même pour le “mariage” des paires.
Alors, le combat ne fait que commencer:
De l’homophobie.
Un vrai chrétien n’a pas à se justifier, si on le traite d’homophobe.
Un chrétien a pour Chef, le Maître de la Vie, Notre Seigneur JESUS-CHRIST Lui-même.
Etait-Il homophobe, Lui ?
Lui qui a donné sa Vie sur une croix par Amour de l’humanité !
Lui qui a accueilli les malades et les pécheurs !
Lui qui a dit à la femme adultère : « Va, et désormais, ne pèche plus. »
Nous chrétiens, nous ne sommes pas homophobes mais « péchéphobes. »
Tout homme, s’il n’y prend garde, peux tomber dans ce péché immonde qu’est l’homosexualité.
Car ne vous y trompez pas, contrairement à ce que l’on voudrait nous inculquer, l’homosexualité est un des plus graves péchés que l’humanité porte dans ses gènes. Nous avons un devoir, de chrétien, de le combattre de TOUTES NOS FORCES, avec les armes que nous donne l’ESPRIT-SAINT, tout en respectant le pécheur qui en est la première victime.
Vous viendrait-il à l’idée de défiler avec les voleurs ou les menteurs avérés ! Et qui le revendiqueraient, sous une même bannière, pour revendiquer la légalisation du vol ou du mensonge ?
Nous sommes, nous chrétiens, le ferment dans la pâte.
Si nous dénaturons le ferment, qu’est la Foi en DIEU, ainsi que le respect de Ses Commandements, le combat contre l’homosexualité est perdu avant d’avoir eu lieu.
C’est pourquoi, il faut maintenir la pression et même la renforcer. Il faut maintenir le pèlerinage du dimanche 13 janvier 2013 à 13h. à Paris, mais dans un autre lieu que celui prévu.
Je pense au Sacré-Cœur de Montmartre, Haut lieu de la Chrétienté. Notre Seigneur JESUS-CHRIST nous y attend les bras ouverts. Lui saura nous envoyer Celui qu’Il nous a promis, l’ESPRIT-SAINT, le Consolateur de l’humanité souffrante.
Alors en avant, courage, pas de crainte, pas de peur, la victoire est au bout du chemin.
Mais pour cela, il faut faire taire nos divisions entre chrétiens. Il faut se rassembler sous la seule bannière qui vaille, celle de Notre Seigneur JESUS-CHRIST. Car figurez-vous qu’Il est vivant !
La cloche a sonné ! Alléluia !
Maranatha !
Merci !
JFL
Post-scriptum : « Les yeux fixés sur Notre Seigneur JESUS-CHRIST, entrons dans le combat de DIEU ! »
Paroles de Monsieur l’Évêque André FORT.
Denis Merlin
Monsieur Madiran adore les antinomies. Ici droits de l’homme et démocratie d’un côté et hiérarchie de l’autre.
Alors que le droit naturel ne s’oppose pas aux droits subjectifs. Ce sont deux notions distinctes. Le droit naturel est un ensemble de règles qui fondent les droits universels de l’homme.
Les droits fondamentaux et universels n’annihilent pas les droits contingents et personnels, ils les fondent. Le nourrisson a le droit d’être nourri parce qu’il existe un droit universel à la vie dont il jouit en vertu du droit (pris dans le sens d’ensemble de règles). Les parents doivent s’occuper de leurs enfants qui leur doivent le respect. Cela au nom du droit universel de chacun à son développement et de l’obligation d’obéir tant que l’on a pas le plein usage de sa liberté en raison de sa faiblesse. etc.
Le droit naturel confère des droits universels (donc des devoirs) il est donc erroné d’opposer “droits universels de l’homme” et droit naturel.
Un droit subjectif suppose toujours un créancier et un débiteur. Du point de vue de l’exposition on peut présenter le droit objectif comme un catalogue de droits subjectifs.
la démonstration de monsieur Madiran est fondée sur une confusion sémantique entre les deux sens du mot “droit”.
La démocratie peut et doit respecter le droit naturel, autrement dit les droits universels de l’homme.
Bien sûr que les “anti-homophobes”, les “anti-christianophobes”, les “anti-islamophobes” etc. ne respectent pas les droits universels de l’homme, ils fragmentent la société. Tout le monde quelle que soient ses convictions religieuses ou ses comportements jouit de droits fondamentaux parce qu’universels (vie, liberté religieuse, liberté d’expression etc.) ce n’est pas parce qu’il est homosexuel ou chrétien, un saint ou un vaurien qu’il jouirait plus de droits fondamentaux. Mais si je suis Français j’ai plus de droit sur le territoire français qu’un étranger. C’est le droit naturel qui veut cela
La polémique stérile de monsieur Madiran ne fait finalement qu’entrer dans le jeu des fragmentateurs de la société qui veulent plus de droits en fonction de leurs qualités (au sens philosophique et juridique) contingentes. Par exemple, je veux plus de droits que les autres parce que je suis homosexuel (droit/devoir à élever des enfants alors même que ma qualité me l’interdit pour des raisons objectives. On ne peut me confier des enfants si je suis trop âgé par exemple et en état de faiblesse).