Voilà à quoi conduit l'acquittement, en première instance, de l'ex urgentiste : Nicolas Bonnemaison est réintégré dans l'hôpital même où il a, de son propre aveu, empoisonné 7 patients "en fin de vie". Il est vrai que son nouveau poste en CDD, au sein d'un service administratif, ne le mettra pas au contact des malades. Mais si l'Ordre des médecins n'avait pas maintenu, en dépit des pressions, la radiation de Nicolas Bonnemaison après son acquittement, quelle décision la direction de l'hôpital de Bayonne aurait-elle prise ?
Lex urgentiste sera jugé en appel à la Cour d'assises d'Angers, du 12 au 23 octobre.