"Unis et ensemble avec nos voisins et nos frères, nous devons continuer l'effort pour redevenir dignes et respectés". "Les élites roumaines ont ici une grande responsabilité".
L'ancien souverain, qui avait été interdit de rentrer dans son pays natal pendant 45 ans, a vanté les progrès réalisés par la Roumanie depuis la chute du régime communiste en 1989, citant "la démocratie, les libertés et un début de prospérité".
Mais il a dénoncé le
"mépris de l'éthique et du rôle primordial des institutions de l'Etat ainsi que la personnalisation du pouvoir".
"Le moment est venu de rompre définitivement avec les mauvaises habitudes du passé. La démagogie (…) et le souhait de s'accrocher au pouvoir n'ont plus leur place dans les institutions roumaines de 2011, elles rappellent trop les années d'avant 1989".
L'ex-roi a souligné l'importance de la monarchie dans l'histoire de la Roumanie et assuré qu'il continuerait à "soutenir les intérêts fondamentaux de ce pays".
Né le 25 octobre 1921 et issu de la dynastie des Hohenzollern, Michel 1er avait régné à deux reprises, entre 1927 et 1930, puis de 1940 à 1947.
Les élus présents ont applaudi son discours, salué par une ovation debout. Le président Traian Basescu qui ne cache pas son hostilité envers l'ex-roi, et le Premier ministre Emil Boc étaient absents.
e
Complexe Roumaine où le “bon communiste” (ou “ex-bon communiste) Ion Iliescu, déclare que le discours a été très constructif et utile mais aussi nécessaire et l’accueil au parlement, un acte fondamental de réconciliation avec le roi le roi…”; tandis que Train Basescu qui lui a succédé n’est pas là mais préside une cérémonie militaire aux morts, le jour de l’armée roumaine, en soulignant notamment la participation de la Roumanie aux opérations extérieures (donc aux services de l’Otan étasunienne du Proche Orient à l’Afghanistan).
Si l’indépendance de la France n’a jamais été simple et est bien compromise, que dire de la Roumanie…
Le discours du Roi, était, néanmoins et vraiment très beau, même si le Roi paraît bien vieux et fatigué. Il était accompagné de sa fille aînée et de son gendre.
e
erratum: je voulais écrire complexe Roumanie, ou complexe politique roumaine
Mavel
Un peu comme en Bulgarie voisine, le retour du roi renversé naguère par les communistes gêne fort des dirigeants corrompus.
C’est à comparer avec la légitimité du président roumain, réélu avec quelques milliers de voix d’avance au second tour sur un pays de vingt millions d’habitants.