Les affrontements qui ont fait 46 morts ont repris lundi autour du camp de Nahr al-Bared, dans le nord du pays du Cèdre. 27 soldats libanais, 17 membres du Fatah al-Islam et deux civils ont été tués. On compte au moins 110 personnes blessées. A l’origine de ces affrontements : une perquisition de la police dans un appartement de Tripoli. Les forces de l’ordre étaient à la recherche des auteurs du cambriolage d’une banque, pour un butin de 125.000 dollars. Les occupants de l’appartement ont résisté à l’arrestation et les combats se sont vite propagés.
En fin de matinée, d’importants renforts militaires sont arrivés à Tripoli, où les soldats ont été accueillis par les hourras des habitants de cette ville à majorité sunnite, qui scandaient "Vive l’armée libanaise".
Mais une Libanaise a été tuée dans l’explosion d’un engin piégé, dans le quartier chrétien de Beyrouth. Est-ce la menace émise par le Fatah al Islam qui se met en exécution ? Est ce la reprise des explosions un peu partout au Liban ? Une déstabilisation organisée à la veille d’une résolution contraignante de l’ONU concernant le Tribunal International.
david
Les prières et les chapelets sont profondément nécessaires pour arrêter toute autre effusion de sang.