Analyse parue sur Polémia :
"(…) Même si elle n’est pas certaine (…), la défaite du président sortant se profile donc à l’horizon 2012. Ce sera alors (…) l’alternance. C’est-à-dire un changement d’équipe gouvernementale. Mais pour changer quoi ?
Certes le scénario de la présidentielle de 2012 n’est pas encore complètement écrit mais le système médiatique montera un « match » entre tenants de l’idéologie unique, d’accord sur l’essentiel : mondialisme, libre-échangisme, antiracisme, rupture avec les valeurs traditionnelles. La réforme des retraites qui est annoncée servira utilement à recréer un apparent clivage droite/gauche (…)
Aucun ne posera évidemment la vraie question : la nécessité d’un « protectionnisme raisonné et raisonnable », selon l’expression de Maurice Allais. Car il est illusoire de penser rétablir l’économie (et donc les comptes sociaux) dans le cadre d’un système qui met en concurrence la production française avec celle de pays qui n’ont pas les mêmes contraintes salariales, sociales et environnementales (…)
En fait, quel que soit le nouveau président élu en 2012, il n’y aura pas de changement des politiques s’il n’y a pas de changement des paradigmes dominants : retour de la notion de « frontière » (frontière économique, politique, culturelle) ; réhabilitation des notions de patriotisme et de préférence (locale, nationale, civilisationnelle) ; défense de la proximité et de l’identité ; mise en place de vrais mécanismes de démocratie directe à la suisse ou à l’islandaise.
Bien sûr, cette problématique ne concerne pas seulement la France : partout en Europe, la vague populiste enfle. Reste à savoir quel sera le premier peuple qui tranchera le nœud gordien"
pg
Maurice ALLAIS et son protectionnisme….
Mais comment donc font les Allemands qui conquièrent des parts de marché en pleine crise ?
C’est étrange cette idée française selon laquelle l’Etat doit administrer l’économie ; ne serait-ce pas précisément parce que l’Etat fait cela depuis 150 ans que notre industrie a très souvent raté les grands tournants et évolutions technologiques et économiques, ou a été enserrée dans des plans technocratiques, aussi pertinents que le Gosplan soviétique, consacrant la quasi disparition de pans d’activités demeurés en pleine vitalité chez nos voisins ?
Ce sujet est très important, et demande une réponse politique : car c’est de la justesse de la réponse que découlera la crédibilité économique de la droite nationale, pour gouverner la France, seule ou en alliance.
SD - Vintage
Pas d’accord avec : “Aucun ne posera évidemment la vraie question : la nécessité d’un « protectionnisme raisonné et raisonnable », selon l’expression de Maurice Allais. Car il est illusoire de penser rétablir l’économie (et donc les comptes sociaux) dans le cadre d’un système qui met en concurrence la production française avec celle de pays qui n’ont pas les mêmes contraintes salariales, sociales et environnementales (…) ”
Avant de sortir l’arme nucléaire du protectionnisme, puisque si nous achetons nous vendons aussi, il faudrait commencer par rendre efficace l’administration, avoir des lois cohérentes et une justice qui respecte la loi, rationaliser la sécurité sociale en l’ouvrant partiellement au privé et faire la chasse à la fraude (ce qui n’est pas le cas aujourd’hui), avoir une éducation nationale qui ne fabrique pas que des analphabètes mais soit adaptée à l’évolution technologique de notre époque, plutôt qu’une éducation nationale idéologique qui refuse de préparer au monde de l’entreprise, arrêter l’immigration qui fait baisser les bas salaires, renforcer la sécurité publique, faire la chasse au gaspillage dans la dépense publique, avoir une politique fiscale simple et cohérente, enfin éventuellement taxer les produits venant de pays qui sous-évaluent artificiellement leur monnaie à l’image de la Chine. Avec tout cela, nous n’aurons plus besoin de protectionnisme.
Le problème de la France est structurel, comme la Grèce, et faire du protectionnisme nous évitera de nous remettre en question et de faire les réformes nécessaires.
Coligny
Ces paradigmes ne sont-ils pas ceux du Front national?
trahoir
La gauche au pouvoir déchaînerait contre nous sa haine psychotique animée par les fils de bobos cathos ayant tourné casaque.
Néanmoins, ce sera peut être l’épreuve qui permettra à la droite de se rapprocher de La Droite.
Et entre la bravitude de l’une, les frasques sexuelles de l’autre et les hystéries féministo – homos de la plupart, le citoyen, confronté à une réalité qui de ne s’améliorera pas, fera peut être un pas dans le bon sens.