Les lecteurs du Salon beige sont plein de talents, et le mieux, c'est qu'ils en font profiter les autres ! Un de nos fidèles lecteurs, entrepreneur de profession, a écrit le poème ci-dessous, sur le drame de l'immigration.
L'indifférence
Quand la femme et l'enfant sont contraints de quitter
Leur terre, leur foyer, tout ce qu'ils ont construit,
Leurs familles, leurs amis, qui étaient leurs piliers,
S'écroule alors le monde qu'ils connaissent et qui,
Malgré des apparences de stabilité,
Malgré la certitude qu'il est indestructible,
N'est qu'une brindille sur le chemin tracé,
Par ceux qui chassent le chrétien et sa bible.
C'est alors que commence le terrible exode,
Qui les fait subir d'interminables tourments.
Et ce n'est qu'une fois loin du pays d'Hérode,
Qu'ils prennent conscience de ce qui les attend.
Loin d'être protégés de ceux qui les pourchassent,
Loin d'être accueillis par des chrétiens en masse,
Loin d'être aux côtés de communautés amies,
Ils se retrouvent enfermés avec ceux qu'ils fuient.
Arrive alors, terrible, la prise de conscience,
Que dans leurs cortèges d'Hommes martyrisés,
S'étaient introduits sans problème de conscience,
Des migrants clandestins, jeunes et en bonnes santé.
Ces martyrs modernes ont donc tout perdu,
Ils se retrouvent seuls, sans famille, souvent nus,
Mais ils ne recevront après tous ces chagrins,
Qu'une seule récompense commune aux clandestins,
Un présent octroyé sans aucune distinction,
Entre futur tueur ou homme de confiance,
Un présent qui tue plus fort qu'une pendaison,
Son nom est le suivant: il est Indifférence.
Gerfaut
Magnifique!
Ce poème paraît au moment où j’en publie un sur les soldats syriens qui restent sur place:
http://gerfaut-poetriote.over-blog.com/2015/11/les-soldats-syriens.html
Aiglon
Bravo ! Très bien exprimé . Il rend bien ce sentiment qui habite nos coeurs de manière parfois confuse .. Merci !
Bruno
Merci pour ce poème
Le Forez
Sans être leur place , j imagine qu’elle stupéfaction cela doit être pour ces minorités chrétiennes , qui devaient compter sur nous ! Honte à nous , récroquevillés sur notre petit confort personnel , toujours se donnant des airs d être en dehors des mauvais coups ! Jamais concernés ! Attention au bras vengeur de Dieu !
Merci pour ce poème !