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France : Politique en France / France : Société

L’Etat veillera nos morts : nous n’aurons plus qu’à payer

Christian_de_cacqueray_okA la veille du Jour des Morts, Atlantico interroge Christian de Cacqueray, directeur du Service Catholique des funérailles qu’il a créé en 2000 à la demande du Cardinal Jean-Marie Lustiger. Il revient sur le projet de la loi Santé, en particulier sur cette disposition qui semble n'éveiller d'écho nulle part, et qui est pourtant une restriction supplémentaire de nos libertés, ainsi qu'une ingérence de plus de l'Etat dans l'intimité des familles : l'interdiction de la pratique des soins de conservation sur le corps des défunts morts à leur domicile.

[…] "Cette réforme aura pour conséquence de pénaliser la pratique de la veille du défunt à domicile, qui concerne environ 50 000 personnes par an.

En effet, sous couvert d’encadrer cette activité, le gouvernement s’apprête à entraver une liberté essentielle, celle du choix des rites funéraires.

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, nous assistons en France à un nivellement généralisé des pratiques funéraires au profit des lieux techniques d’hyperconcentration de la mort que son les funérariums et les crématoriums. Dans ce contexte, la veillée autour du défunt dans le cadre domestique constitue une richesse rituelle à préserver et non pas à entraver.

Pour quelles raisons le gouvernement a-t-il introduit une telle disposition dans ce projet de loi "Santé" et pour quelle raison n'en a-t-on pour l'instant pas entendu parler ?

À l'origine du projet  il y a le fait que certaines maladies virales entraînent, lorsque le défunt en a été atteint, l'interdiction de la pratique des soins en question. Cet interdit n'est pas justifié dans le cas du VIH et la revendication de le faire supprimer est justifié. Ce qui l'est moins c'est d'appliquer une mesure fortement contraignante à tous. Le gouvernement à imaginé un scénario qui ne résiste pas aux faits. Il dit que les corps devront être emmenés hors des domiciles pour être traités dans des lieux dédiés puis éventuellement ramenés dans les domiciles. Cette procédure est irréaliste. Outre qu'elle ferait au moins tripler les coûts pour les familles, elle entraînerait de forts traumatismes pour les proches. […]

En quoi l'adoption de cet article s'inscrit-il dans une évolution – qu'on peut juger regrettable – du rapport de l'homme à la mort ?

Nous sommes tous conditionnés par un contexte social qui place la mort hors du champ social. Cette réalité anthropologique à des conséquences importantes sur les comportements : deuils difficiles, morbidité, conduite à risques chez certains jeunes pour qui la mort est plus une réalité virtuelle que réelle. Plus nous rejetons la mort, plus elle règne masquée comme une réalité obscène quant elle est en réalité intrinsèque à la vie.

Comment comptez-vous faire pour attirer l'attention autour de cette interdiction des soins de conservation funéraire au domicile des familles ?

En plaçant résolument ce qui pourrait passer pour une mesure sans importante, à sa vraie place, à savoir parmi les mesures qui, en s'additionnant dénaturent notre civilisation. Il ne s'agit pas pour moi de faire la promotion d'une technique de conservation des corps post mortem plutôt qu'une autre, mais de dire, en tant qu'accompagnant des obsèques, que le devoir des pouvoirs publics est de faciliter la pratique des rites funéraires et non de l'entraver." 

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19 commentaires

  1. Merci au Salon beige de se faire le relais de cette énième entrave aux libertés des Français que nous agite sous le nez ce calamiteux gouvernement qui à défaut d’être en mesure de mener une politique souveraine au sein de l’Europe et dans le monde, trouve encore le moyen de tirer dans les coins… C’est vraiment révoltant !
    Merci de nous tenir activement au courant des actions fortes que nous pourrions mener pour nous opposer à ce projet.
    Résistance !!!

  2. Bonsoir,
    vous faites fausse route.
    La vérité est très simple et bassement comptable.
    Sur les soins pratiqués dans les salons funéraires agréés, les propriétaires des salons touchent un pourcentage pour l’utilisation de leurs locaux.
    Or, l’immense majorité des salons appartiennent au groupe PFG ou à ses filiales, dont les propriétaires sont américains (hé oui).
    Obliger à faire faire les soins en salons implique mathématiquement une hausse de revenus pour PFG.
    Source : expérience professionnelle en PF.
    Ch.

  3. “les corps devront être emmenés hors des domiciles pour être traités dans des lieux dédiés”
    Il suffira qu’il y ait une recrudescence de morts pour que cette nouvelle réglementation soit obsolète !
    Avec la guerre civile qui se prépare, plus personne ne respectera cette lubie du gouvernement certainement à l’écoute d’un lobby des pompes funèbres ! Le marché des funérailles c’est plus de trois milliards d’euros pour près de 540 000 décès par an !
    On a comme poids lourd dans ce secteur, la société OGF (qui détient les Pompes funèbres générales) qui représente un quart du marché français.
    Les Pompes Funèbres Générales obtiennent dès le début du XXe siècle le quasi monopole des pompes funèbres dans de nombreuses communes françaises. En 1979, la Lyonnaise des Eaux devient actionnaire majoritaire du groupe, qui est à son tour racheté en 1995 par la Service Corporation International, société américaine leader mondiale des services funéraires. En 2004, OGF est à son tour racheté par un fond d’investissement américain, Vestar Capital Partners, puis en 2007 par Astorg Partners. Ce dernier mandate en 2013 Goldman Sachs pour l’aider à trouver un repreneur dans le cadre de la cession du groupe de pompes funèbres OGF. C’est un fonds d’investissement londonien Private Equity Pamplona Management, épaulé par un milliardaire russe, Mikhaïl Fridman, qui aurait aurait emporté les enchères menées par Goldman Sachs et l’accord aurait été avalisé à Paris et Moscou.
    Il est étonnant de voir que la France n’est même pas capable de s’occuper de ses morts ! On lui prend vraiment tout !

  4. La pratique violente de la crémation est en passe de devenir prédominante dans notre France déchristianisée avec parfois,hélas , l’encouragement de l’Eglise ou une tolérence déconcertante.. Les soins délivrés à un cadavre promis au four crématoire paraissent en conséquence parfaitement dérisoire….. Il faut défendre l’humble inhumation chrétienne et les rites qui l’entoure….

  5. A quand la crémation obligatoire sous prétexte de “Manque de place” ? … Pendant que parallèlement on occis la terre de France pour y mettre des parcs de loisirs ou autres zones dites d’activités pléthoriques !

  6. Je tiens à souligner l’excellent travail des pompes funèbres CATHOLIQUES… Créés à l’origine par Mgr Lustiger, elles essaiment progressivement dans les diocèses…
    Si vous n’en avez pas pas chez vous, démarchez votre évêque et demandez-lui de proposer ce service : cela est une réappropriation très adroite de la fin de vie…
    Catholiques, souscrivez vos contrats chez eux…
    J’ai eu l’occasion de le faire récemment et d’assister à des funérailles avec eux, ils sont formidables…

  7. Je témoigne sur ce sujet. Du fait de mon âge, je le peux.
    Il faut être réaliste et concret. La mort fait peur et est hors champs du social. D’où le fait, que parfois : on doit s’organiser seule et faire au mieux avec ses moyens et ressources personnelles, lorsque la mort advient subitement.
    J’ai fait incinérer le corps de mon époux il y a plus de 15 ans et ses cendres, je les ai répandu moi-même après 6 ans dans la Mer.
    J’ai attendu tout ce temps, dans l’espoir de trouver une solution.
    Donc, il faut arrêter de penser que les gens qui sont contraint à l’incinération sont des francs-maçons et des matérialistes ou encore des adeptes des religions orientales.
    Non, la vérité est plus crue et plus simple : c’est une question de budget.
    Pour le vivant qui reste sur La Terre, il faut bien continuer à vivre, avec peu de moyens en ce qui concerne les veuves.
    Pour le moment, je serais dans l’obligation de faire la même chose pour moi en souhaitant que quelqu’un ait la compassion d’aller répandre mes cendres proprement et dignement dans La Mer.
    Je ne suis pas une indigente sociale, ni culturelle. Mais la réalité de ces temps ténébreux est ainsi : très dure.
    J’estime que l’incinération est un moindre mal. Et répandre les cendres dans La Mer ou dans la nature c’est plus digne que d’aller terminer dans une fosse commune, avec de la chaux par dessus.
    Pour résumer : je ne suis pas très concernée par les soins sur les cadavres à domicile. C’est un luxe d’un autre temps dont a pu bénéficier mon grand-père en 1972.
    Le Seigneur m’accueillera dans son Royaume, j’en ai la certitude intérieure, tout comme il a accueilli mon cher époux.
    Voilà ce que je voulais dire!
    Non pas pour faire pleurer dans les chaumières, mais pour resituer les choses comme elles sont ; dans leur plus simple réalité, du fait de ce monde actuel.
    Notre-Dame veille sur chacun de nous et sur notre cher vieux Pays, si nous lui demandons.

  8. Les techniques de conservation funéraire sont polluantes et je ne vois pas comment on peut les trouver nécessaires, chrétiennement parlant, sauf dans les cas de morts suspectes où une autopsie soit pratiquée.
    Autrefois, les gens mouraient chez eux, entourés de leurs proches, qui priaient autour d’eux avant et après leur mort, mais au bout d’un certain temps, comme il n’y avait pas de soins chimiques de conservation, les gens n’avaient qu’une hâte : faire enterrer le mort.
    Les soins actuels de conservation ressemblent à une manière de se voiler la face devant la mort, et de plus, ils entraînent un mélange (à mon avis) malsain entre le monde des morts et celui des vivants.
    L’essentiel, pour nous catholiques, est de faire venir un prêtre qui confesse le mourant et lui donne l’onction des malades, et d’être le plus possible présents au chevet d’un agonisant, afin d’être auprès de lui au moment suprême.
    Je conseille à tous ceux qui ont un grand malade d’insister auprès du prêtre pour qu’il le confesse, car sinon, le malade n’aura que le sacrement des malades : l’habitude de la confession s’est tellement perdue que certains prêtres, d’eux-mêmes, n’ont pas l’idée de la proposer aux mourants. Et pourtant, même les non-pratiquants sont ravis de pouvoir se confesser avant de mourir. On peut téléphoner anonymement à un prêtre pour l’envoyer auprès d’un mourant si l’on pense que l’entourage de celui-ci attendra la mort et l’enterrement pour faire venir un prêtre.

  9. Je plussoie sur le commentaire de “PK | 2 nov 2015 09:15:28”.
    J’ai eu recours à leurs services (Paris) pour l’enterrement de ma mère il y a une dizaine d’années. Certains de ses vœux n’ont pu être respectés (ils n’ont qu’une seule classe de cercueil, simple, en chêne -ma mère souhaitait du pin!-), d’autres l’ont été (drapeau tricolore sur le cercueil -au lieu du drap uni- parce qu’ancien combattant au titre de la Résistance, il a suffi de produire sa carte militaire).
    Ils se sont montrés très accueillants; le fait qu’il n’y ait qu’une seule classe simplifie énormément les démarches et évite de se poser des questions inutiles pour ces aspects matériels.

  10. Mais les soins de thanatopraxie ne sont pas obligatoires, que je sache…On en viendra à déclarer le décès après l’inhumation!!!
    Pourquoi le service catholique des funérailles n’existe-t-il qu’à Paris et dans les Yvelines? Il n’y a pas de catholiques, ailleurs?
    C’est à l’évêque qu’il faut s’adresser, ou au service directement?

  11. Merci John pour les informations.
    Ce n’est pas étonnant. Ce que vous dites confirme mon expérience et mon intuition à ce sujet.
    J’ai voulu souscrire un contrat avec cette organisation Funéraire (PFG) J’étais un peu naïve. Je m’étais arrêtée à la réputation de celle-ci au passé, hors très vite je me suis aperçue que c’était “un marché” du capitalisme, comme un autre.
    J’avais à faire à des commerciaux et il était question de ma mort… Je ne pouvais pas poursuivre dans cette direction. Cela était obscène : je devenais un produit et ma mort était prise en compte comme un article à acheter.
    De plus, j’avais à faire à des jeunes gens au téléphone. C’était très bizarre comme situation. J’allais dire : contre-nature.
    Bref, j’ai tout arrêté. J’ai récupéré la moitié de ce que j’avais déjà versée en 2 ans. C’était peut-être le prix à payer pour comprendre que tout çà ce n’était pas bien pour moi ; pour ma paix intérieure. C’était stressant, alors qu’au contraire je voulais faire une action responsable et positive pour ne pas peser sur les autres qui ont eux aussi beaucoup à faire face pour leur vie et leurs propres enfants.
    Mais j’ai compris que cette démarche, ne me correspond pas ; n’était pas digne.
    Je préfère mettre des petits sous de côté, au fur et à mesure, comme je peux. Et je prie pour qu’une solution, simple et digne se présente sur mon chemin… en faisant confiance au Seigneur et à la Très Sainte-Vierge.
    Nous vivons une époque où le Transcendant a été évacué de nos vie par le système. Ce système veut nous faire croire qu’il maîtrise tous les domaines de nos vies. C’est un leurre.
    Le transcendant n’est pas une option… il se manifeste en situation et fait irruption dans nos vies, lorsque nous ne nous y attendons pas ; par exemple autour de la mort d’un être cher.
    Je peux vous dire que le Bon-Dieu par le Seigneur Jésus m’a pris dans ses bras et m’a porté pendant plusieurs jours quand il a été question de coma et de mort prochaine.
    C’était d’une douceur indicible et j’étais d’une très grande lucidité… j’étais efficace aussi dans l’action et l’on m’amenait ce dont j’avais besoin dans l’instant.
    Je n’ai pas eu besoin de prendre de médicament. Juste quelques plantes de confort… Depuis, mon regard a changé. Je sais par expérience que le Bon-Dieu nous aime, que nous ne sommes pas seul et qu’il est notre Papa du Ciel.
    C’est simple à vivre et c’est concret.
    Par contre, c’est vrai, que je me fais encore du souci pour notre Pays, pour le collectif.
    Là, je devrais aussi m’en remettre plus au Bon-Dieu… tout en faisant ce qu’il y a à faire, en situation.
    Une pensée pour nos morts en ce jour.

  12. @ Patricia :
    J’ai été très touché et très ému en lisant vos commentaires. Il est affreux (pour moi) que l’on doive se résoudre à une crémation parce que plus facile financièrement parlant, au lieu de pouvoir inhumer nos défunts avec dignité, comme des humains…
    Je comprends tout à fait votre geste, et j’espère ne pas être réduit à cette extremité un jour…
    A la grâce de Dieu !

  13. Rappelons sur un blog catholique que l’incinération a toujours été condamnée par l’Église même si elle a aujourd’hui adoptée une attitude de tolérance, tout en maintenant la préférence à l’inhumation.
    http://laportelatine.org/publications/lectures/jailupourvous/incineration/incineration.php
    http://religions.blogs.ouest-france.fr/archive/2012/10/31/la-cremation-un-manque-de-respect.html
    http://www.vatican.va/roman_curia//congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_1990_problemi-attuali-escatologia_fr.html
    En cas d’incinération la dispersion est strictement interdite.

  14. @ Michèle
    C’est un service qui dépend de l’évêque suite à une initiative de Mgr Lustiger qui voulait se réapproprier le domaine des funérailles.
    S’il n’y a pas de pompes funèbres catholiques (donc dépendant du diocèse) chez vous, il faut vous adresser à votre évêque en lui demandant (gentiment) s’il peut instaurer ce service (vous pouvez citer les diocèses de Paris, Lyon et Grenoble-Vienne par exemple).
    À noter qu’ils ne sont pas là pour faire du fric et donc que les tarifs sont au plus justes. De plus, il y a le fait qu’il s’agit de catholiques engagés et donc l’approche de la mort est différente.

  15. Et pendant ce temps-là, ils louent les catacombes pour y faire des soirées…
    Obscène !

  16. @ Patricia
    Il est vrai que l’Eglise, si elle ne s’oppose plus à la Crémation depuis 1963, rappelle qu’il est important que les cendres ne soient pas dispersés. Vous évoquez le coût trop important de l’inhumation et de ne pas avoir d’autre possibilité qu’une crémation suivie de dispersion des cendres. Sachez qu’il est possible d’acquérir ce que l’on appelle des columbariums, voire des cavurnes, pour y déposer une ou des urnes. L’achat d’une case columbarium n’est pas excessif et permet ainsi au défunt de reposer dans un endroit précis et, à sa famille, de s’y recueillir.
    Enfin, travaillant maintenant dans le Sud Ouest, j’ai remarqué qu’une inhumation dans une sépulture simple pouvait revenir moins cher qu’une crémation (cela n’est toutefois pas vrai à Paris).
    @ C.B
    Si nous n’avons effectivement que peu de cercueils (4 modèles) à proposer, nous avons toujours eu du pin (appelés Amos pour l’inhumation et Job pour la crémation). Le fait de ne pas proposer un trop large éventail dans les choix des cercueils et autres prestations funéraires est généralement très apprécié par les familles qui peuvent ainsi se concentrer sur l’essentiel – la cérémonie religieuse, la veillée auprès du défunt, etc.
    @ Michelle
    Le Service Catholique des Funérailles existe à Paris (depuis 2001), Versailles (2008), Bordeaux (2012), Marseille, Lyon et Toulon (2013).
    Nous nous installons à la demande de l’évêque et fort de son soutien. Donc dans un premier temps je vous invite à contacter votre évêque.
    @ Esperance
    Les soins de conservation, s’ils ne sont effectivement pas obligatoires, s’avèrent la plupart du temps très recommandés lorsque le défunt reste à son domicile. Je ne sais pas vraiment s’ils sont polluants, mais quand bien même cela serait le cas – et dans quelle mesure – cela me paraît moins important que le traumatisme pourrait causer, à sa famille, la dégradation rapide d’un défunt.
    Si la thanatopraxie n’existait pas au début du siècle, les obsèques avaient généralement lieu bien plus rapidement qu’aujourd’hui. Maintenant, en raison de la raréfaction des prêtres et de l’éloignement des familles – ou encore des délais pour avoir une crémation – les obsèques ont rarement lieu dans les trois jours.
    A tous, n’hésitez pas à me contacter si vous désirez avoir plus de renseignements sur le Service catholique des funérailles: l.barba arobase s-c-f.org

  17. Vous devriez écouter !
    https://rcf.fr/culture/philosophie/la-mort-dernier-sujet-tabou
    Et @esteban80 , la crémation fait partie du plan de destruction . Malheureusement , 30%de nos contemporains y ont recours , tombés dans le piège , qu’ils sont !

  18. La crémation est d’une violence inouïe et laisse ceux qui y ont assisté dans une grande souffrance , et une sensation de grand vide .

  19. Merci à Irisham. Merci à LB.
    Dans la vie, on fait au mieux n’est-ce-pas?!
    Sans nuire aux autres, ni à soi-même, avec conscience… pour le reste, je le remets au Bon-Dieu, à Jésus et à la Très Sainte-Vierge.
    Je me dis que les marins aussi sont confiés à la Mer, lorsque les circonstances l’imposent, en cas de naufrage… ils ne sont pas rejeté pour autant par le Bon-Dieu.
    Dans ce Pays, on aide les étrangers qui viennent nous envahir et nous imposer leur culture de gré et de force avec l’aide des “puissants de ce monde” : par exemple, la charia et l’horrible islam.
    Tandis que les gens du Pays ne sont pas considéré, voire même suspectés de ne pas avoir fait “le nécessaire.” Lorsqu’un accident de la vie survient.
    J’ai souvent fait ce constat dans ma vie.
    Nous sommes beaucoup à le constater actuellement, en France et en Europe, ce qui gène les autres : ceux qui sont bien sous tous rapports, au niveau des apparences.
    Quand mon époux est mort d’un AVC, il était depuis 5 ans à l’EN. Traditionnellement, on devait me proposer un poste (dans les bureaux par exemple) mais rien ne m’a été proposé. J’ai fait un dossier et un syndicaliste est allé aussi me soutenir à l’Académie de Créteil… Personnellement, je n’ai jamais eu de réponse écrite, ni verbale. Par contre, à ce Monsieur bien aimable, il a été répondu :
    – “les veuves ne sont plus prioritaires, par décret.”
    Je vous assure que quand cet homme m’a dit çà au téléphone, il avait des larmes dans la voix.
    Donc, dans ce Pays qui est celui de nos aïeux, la préférence va aux autres qui arrivent d’ailleurs et qui vont bientôt nous remplacer.
    Le monde marche sur la tête!
    Je n’ai pas de haine, ni de rancœur. Je ne me fais plus d’illusion sur la justice actuelle en ce monde et sur le manque de courage et de respect de mes contemporains, prompt à me juger et à me donner des leçons de morale.
    Nous sommes nombreuses, les veuves, à vivre cette situation en ce moment, en France.
    Du fait de ma facilité d’écriture et de mon relatif détachement, je témoigne de “ce qui est.”
    Je vis dans la présence, une journée à la fois. J’apprécie la nature qui est magnifique ne ce moment… pas vous?!
    C’est aussi une façon simple et concrète d’honorer le Seigneur pour toutes les merveilles qu’Il me donne ; de prier.
    L'”extraordinaire” est dans l’ordinaire des choses du quotidien… et est surtout présent chez les petits. Vous savez : “les petites gens.” Comme je les aime!
    Notre Dame nous protège.

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