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Médias : Désinformation

L’Institut Libre de Journalisme a adressé un recours à l’Arcom pour le respect effectif du pluralisme dans les médias

L’Institut Libre de Journalisme a adressé un recours à l’Arcom pour le respect effectif du pluralisme dans les médias

Edouard du Peloux, directeur opérationnel de l’Institut Libre de Journalisme (ILDJ), explique dans une tribune publiée dans le JDD :

[…] Pourquoi durant tant d’années les chaînes du service public n’ont-elles jamais été inquiétées par Reporters sans frontières, le Conseil d’État ou une commission d’enquête à l’Assemblée nationale ? Leurs « opinions » dérangeraient-elles moins ? Leurs « opinions » ne seraient-elles plus perçues ? « On a tellement l’habitude d’entendre certaines opinions qu’on a l’impression qu’elles n’en sont plus », disait Frédéric Taddéï. Nombreux journalistes prétendent ainsi être objectifs. Ils ont oublié que la hiérarchisation des faits, le choix de mots, le choix d’invités étaient déjà des choix subjectifs.

Ces chaînes, comme tout média, traitent l’actualité via une grille de lecture. Certains journalistes ne voient plus non plus que la manière dont ils représentent les différents courants de pensée et d’opinion et les personnalités politiques qui les portent demeure inégale. À l’image de l’émission Complément d’enquête (France 2) souvent soucieuse de rappeler l’idéologie « dangereuse » des responsables politiques « d’extrême droite » à qui elle s’attaque, mais se contentant d’analyser le parcours, la personnalité et le comportement des responsables « d’extrême gauche ».

Pour ces raisons, l’Institut Libre de Journalisme demande aussi dans son courrier à l’Arcom la publication annuelle d’un rapport sur la représentation des « courants de pensée et d’opinion » à la télévision et à la radio.

À l’Institut Libre de Journalisme, nous croyons que le pluralisme est « une des conditions de la démocratie » (Conseil constitutionnel, 1986), permettant aux citoyens « d’exercer leur liberté d’opinion et de choix » (Arcom). Cette ambition d’œuvrer au pluralisme en formant une nouvelle génération de journalistes est à l’origine de notre création en 2018.

L’absence de pluralisme et le conformisme médiatique alimentent depuis trop d’années la défiance des Français envers leurs médias. Il est temps que l’Arcom s’assure enfin que l’ensemble des Français soient représentés dans « la diversité des courants de pensée et d’opinions » exprimées sur les chaînes du service public financées par leurs impôts.

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1 commentaire

  1. la liberté d’expression est réservée aux seuls “progressistes”

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