Passionnant entretien du philosophe Pierre Manent avec le Figaro:
En attendant le «jour d’après», nous observons le retour des traits les moins aimables de notre État. Au nom de l’urgence sanitaire, un état d’exception a été de fait institué. En vertu de cet état, on a pris la mesure la plus primitive et la plus brutale: le confinement général sous surveillance policière. La rapidité, la complétude, l’allégresse même avec lesquelles l’appareil répressif s’est mis en branle font un pénible contraste avec la lenteur, l’impréparation, l’indécision de la politique sanitaire, qu’il s’agisse des masques, des tests ou des traitements éventuels.
Gilles Tournier
Il faudra nous y habituer car à vue humaine, c’est plié ! Une très large majorité de français a délégué tous ses pouvoirs à une clique de voyous ; elle l’a constaté mais aussi accepté depuis des décennies et souhaite, à l’évidence, continuer. Alors Adieu vieille Europe, que le diable t’emporte ! Quand les français le mériteront, quand ils montreront du courage, le miracle se produira, pas avant : un pays qui refuse Dieu, qui lui ferme la porte, ne peut profiter de ses bienfaits. Imaginons 70 évêques mitrés se regrouper devant l’Elysée, en prière, pour demander la libre Eucharistie, le pouvoir maçonnique les gazerait ou pas ?
DUPORT
Exactement ! Il suffit de regarder les fruits de ce gouvernement pour constater sa mauvaise volonté et son intention de nuire.
Faliocha
Et il suffirait que les évêques « de France » soient de vrais évêques, et non des serpillères au service de l’égalité des religions