Commentaire suite à la décision de la Cour européenne de justice (CEJ) qui bannit la brevetabilité des technologies de recherches qui s’appuient sur les cellules souches et débouchent sur la destruction d’embryons humains.
"Pour la première fois, la CEJ clarifie d’une manière contraignante à l’égard de 27 états membres, que la vie humaine débute dès la conception et qu’elle mérite une protection juridique » a commenté Jakob Cornides (photo), un juriste spécialisé en droits de l’homme à Bruxelles, et expert des affaires juridiques européennes. « Cela met fin à toutes les prétentions selon lesquelles le blastocyste, l’embryon, ou le fœtus comme n’est ‘’pas encore’’ humain ».
Les experts juridiques pro-vie affirment que cette décision met en place un mouvement juridique clé. European Center for Law and Justice précise :
"Cette décision protège la vie et la dignité humaine dès les premiers stades de son développemen".
Sophia Kuby, directrice de l’ONG European Dignity Watch, ajoute :
"Nous pensons que la Commission Européenne procèdera à une évaluation du prochain cadre de recherche à la lumière de ce jugement et le modifiera là où cela est nécessaire. L’Union européenne ne peut pas continuer à financer la recherche qui a pour aboutissement la destruction d’embryons humains comme cela se passe maintenant."
Jakob Cornides est du même avis :
"Le jugement concerne directement la question de la brevetabilité. Mais cela aura certainemant des conséquences sur des sujets tels que l’IVG, la fécondation in vitro, la recherche sur les cellules souches en général, le don d’ovules, etc. Nous devrions faire une analyse approfondie de ce jugement et l’utiliser un maximum."