Les noms de domaine sur l’internet sont régulés par l’Icann, une société privée sous contrat du Département du Commerce américain. Un certain nombre de pays veulent remettre cela en cause afin qu’un contrôle international, rattaché à l’ONU ou intergouvernemental, s’exerce plutôt. Parmi les plus motivés dans ce sens, on trouve bien entendu les ennemis de l’internet selon la liste dressée par Reporters Sans Frontières, à commencer par la Chine et l’Arabie Saoudite. Et, pas loin derrière, mais on ne s’en étonnera qu’à moitié, l’Union européenne.
Mardi soir, un "compromis" a été adopté, en réalité une reconduction du statu quo. Ceux qui ont pris goût à la liberté de l’internet s’en réjouissent plutôt, du libéral The Economist au gauchisant Libération, en passant par vos serviteurs du Salon Beige ! Selon les mots de Libé :
[C]’est une bonne chose, ou un moindre mal, que l’offensive des régimes autoritaires, qui voudraient que la gouvernance du Net soit confiée à l’ONU, sous couvert de lutte contre la «domination américaine», ait échouée [sic].