Respecter la nature et les finalités de l’acte matrimonial
« Ces actes, par lesquels les époux s’unissent dans une chaste intimité, et par le moyen desquels se transmet la vie humaine, sont, comme l’a rappelé le Concile, « honnêtes et dignes », et ils ne cessent pas d’être légitimes si, pour des causes indépendantes de la volonté des conjoints, on prévoit qu’ils seront inféconds : ils restent en effet ordonnés à exprimer et à consolider leur union. De fait, comme l’expérience l’atteste, chaque rencontre conjugale n’engendre pas une nouvelle vie. Dieu a sagement fixé des lois et des rythmes naturels de fécondité qui espacent déjà par eux-mêmes la succession des naissances. Mais l’Église, rappelant les hommes à l’observation de la loi naturelle, interprétée par sa constante doctrine, enseigne que tout acte matrimonial doit rester ouvert à la transmission de la vie. » Humanae Vitae, §11.
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Non, l’Église ne méprise pas la sexualité !
Non, l’Église n’enseigne pas que les unions conjugales n’ont de valeur que lorsque les époux ont l’intention de concevoir une nouvelle vie.
Oui, c’est Dieu lui-même qui est le génial inventeur du cycle féminin et qui a voulu qu’il y ait des périodes où une union ne mènera pas à une fécondation.
Et oui, comme l’avaient déjà enseigné Pie XI et Pie XII, la vérité de l’acte conjugal demande qu’il reste « ouvert à la transmission de la vie ».
Retrouvez l’ensemble de l’encyclique, et une aide de lecture rédigée par un curé de paroisse et un couple engagé dans la régulation naturelle des naissances, dans Humanae vitae, Texte commenté par Bruno Bettoli, Gabrielle et Bertrand Vialla, éditions Artège, à paraître le 22 août 2018, 3.5€