Lu sur le site du Monde :
"L'islam de France tient sans doute là son chantier d'avenir. Alors que la construction de lieux de culte se normalise, que la question des carrés musulmans dans les cimetières est régulièrement prise en compte par les autorités, l'attention se porte désormais sur les besoins éducatifs des nouvelles générations. L'annonce de l'ouverture cette année de trois établissements scolaires privés musulmans à Montigny-le-Bretonneux (Yvelines, 29 élèves), Marseille (une quarantaine) et Toulouse (30 inscrits) illustre cette tendance. "Il y a des parents et des enseignants motivés, la communauté musulmane est mûre et les cadres maîtrisent mieux l'ingénierie nécessaire pour ce type de dossiers", explique Bernard Godard, auteur des Musulmans en France (Robert Laffont, 2007). Et d'ajouter : "Le phénomène ne peut que progresser (…)
Du côté de l'éducation nationale, la normalisation est en route. "La demande pour de tels établissements est légitime", indique-t-on au rectorat de l'académie de Toulouse, qui a bataillé avec les porteurs du projet Alif pour obtenir un dossier en règle. "On est passé d'une situation de paria à la normalité, indique de son côté M. Chergui. Comme le privé catholique, on contribue au service public d'éducation." Désormais, certains plaident pour l'installation d'aumôniers musulmans dans les établissements publics, aux côtés des 2 000 aumôneries catholiques."
philippe
La vraie question à se poser c’est comment faire? Il y a cinq millions ou plus de musulmans français. Faut t’il continuer à les ignorer au risque d’un communautarisme galopant ou faut t’il les intégrer à la communauté nationale? Il existe des églises pour les chrétiens, les musulmans seraient obligés de prier dans des caves ou des garages?? Il existe des écoles catholiques libres sans contrat avec l’état, les musulmans n’auraient pas le droit d’avoir les mêmes établissements?? Au nom de quelle règle éthique? Si la France s’islamise, les chrétiens n’ont qu’à s’en prendre à eux mêmes. Ils ne reconnaissent plus leurs propres racines, ne croient plus au Dieu de leurs pères, ne vont plus dans les églises. Nous avons brisé la transmission de nos racines à nos enfants, nous sommes donc les seuls responsables de ce qui arrive aujourd’hui.
[Il existe une différence de taille entre la religion catholique et la religion musulmane. L’islam n’est pas qu’une religion, c’est une loi à la fois spirituelle et temporelle, conquérante de surcroit. L’islam est-elle compatible avec les valeurs françaises et la démocratie moderne ? Il semble que non (polygamie, place de la femme, charia…). D’autre part, le développement de l’islam en France et en Europe n’a pas de contrepartie dans les pays musulmans où la charia s’applique. Connaissez-vous beaucoup de construction d’églises en Iran ou en Arabie Saoudite ?
Ceux qui croient que l’extension de l’islam se fera de manière pacifique et sans conséquences graves pour nos libertés font preuve d’une grande naïveté.
Philippe Carhon]
mariege
accepteront-ils des élèves d’autres confessions ou sans confession religieuse ? comment vont-il s’y prendre pour appliquer les programmes officiels s’ils sont sous contrat ? les professeurs femmes porteront-elles le voile pour passer les concours ? et accepteront-elles d’être inspectées par des inspecteurs ? autant de questions non posées par le Monde. il faut quelques années je crois pour passer un contrat, attendons de voir, si c’est du privé hors contrat l’éducation nationale ne pourra pas grand chose dans le cas inverse alors il faudra être extrêmement attentif à l’application des exigences du contrat en particulier l’ouverture aux élèves de confession différente et l’application des programmes !
lagrenouille
C’est inéluctable !!
En effet comment refuser ce qui est demandé par les musulmans et qui parait légitime.
l’école musulmane, les cimetières, les lieux de culte… Toutes ces demandes paraissent légitimes, et inversement les chrétiens ont les mêmes demandes et les mêmes attentes dans des pays non chrétien (OK ces pays sont moins enclin à respecter ces demandes mais je ne voudrai pas y habiter !!)
Et pourtant cela pose problème parce que ça bouscule notre vision d’une France chrétienne, notre identité profonde. Par ce que ça remet en cause l’Unité même de notre Nation et que le communautarisme s’installe de façon très visible et dérangente. Parce que l’Islam veut imposer ses règles et ses lois, parce que leur culture est très loin de la nôtre.
Une fois de plus, il ne faut pas se tromper de combat sémantique et idéologique. Je m’explique, les demandes ci dessus sont légitimes et les combattre dans notre société actuelle serait vain.
En revanche il faut combattre l’idée d’une France multi culturelle, il faut combattre sur les dangers inhérent à l’Islam, il faut combattre les risques d’une immigration incontrôlée et insensée. Enfin il faut témoigner de la charité du Christ, de son Amour pour nous, de l’aspiration de chaque homme à vivre à son Image.
Sylvain (Pologne)
A Philippe
> La vraie question à se poser c’est comment faire? (etc…)
Mais non, amicalement je vous dirai que la vraie question c’est comment faire pour que ces gens rentrent chez eux et retrouver notre indépendance. Vous en êtes (comme beaucoup en France) déjà à l’étape suivante : bon, ils sont là, c’est fait, maintenant on leur donne le reste.
Sans vouloir tomber dans les méthodes faciles sans cesse employées de l’extrême c.. à l’extrême gauche, il y a bien sûr une différence d’échelle entre ces deux maux, 70 ans plus tôt on aurait pu dire : “bon, ils sont là, qu’est-ce qu’on peut faire pour les aider à construire leurs camps de concentration ?”. Ben si, c’est ça. Au lieu de remonter au début, au bien initial, on suit le mouvement.
Ce n’est pas une solution.
L’islam n’est pas compatible du tout avec notre culture… non, ce n’est même pas ça, c’est qu’il n’y a qu’une religion à défendre, c’est celle de Notre Seigneur. Une seule vraie Religion pour tous, un seul Dieu pour tous. S’il n’y avait que des étrangers catholiques, il y aurait encore la différence de culture: deux cultures sur un même territoire, ça ne peut que mener à la confrontation.
Chacun chez soi (respect des différences r., condition pour la paix) et l’amitié entre les peuples (amour du prochain, des autres âmes-enfants de Dieu)
PS : je fais des fautes d’orthographe, souvent par paresse, mais je tiens humblement à rappeler (pour défendre ma langue, pas pour faire la morale) que “à” existe encore (et non “@ Philippe” par exemple) et que “t’il” (qui à mon avis n’existe pas) s’écrit en fait “-il” :
y a-t-il, faut-il, que fait-il, etc.
Le grognon du jour -)
jean
Il ne faut surtout pas regarder la situation actuelle comme on regarderait une photo, un instantané, quelque chose de figé, d’immuable. L’Histoire le démontre, l’islam s’installe et élimine progressivement tout ce qui ne lui convient pas. Avec à certaines époques des poussées de violence incroyable. L’islam soumet ou élimine les récalcitrants, sans pitié. Il est dommage de ne pas obtenir des témoignages de personnes ayant vécu en terre d’islam. Il faut dire qu’en quatorze siècles, l’Islam a fait pratiquement “place nette” et se prépare à faire de même en Europe
JB
Je suis assez d’accord avec les propos de Philippe sans pour autant être satisfait de cet article du Monde. En effet, l’arrivée de l’Islam en France est massif, et il s’avère qu’en France, on regarde l’aspect quantitatif de l’appartenance à une religion.
Que mon propos soit sans ambiguïté, nous savons tous très bien que l’Islam tel qu’il est pratiqué par certains, ne peut conduire qu’à des problèmes graves. Cependant, le nombre de musulmans croit d’année en année, alors que le nombre de catholiques lui chute.
Nos églises sont désertées, et j’en suis autant que d’autres responsables. Ce que voit le microcosme parisien est une apparente diminution de la foi catholique (alors qu’elle est toujours vivace, et même refleurit), en parallèle d’une montée de la présence musulmane avec des besoins totalement nouveaux.
La pensée unique tolérantiste (excusez ce néologisme) pousse tout le monde à croire en une égalité, alors que Philippe Carhon le montre très justement, il n’y a pas d’égalité entre deux religions aussi opposées.
Nous laissons des groupes librement s’exprimer et dont les propos sont cautionnés par démagogie électoraliste, à l’instar des Indigènes de la République, nous ne reconnaissons plus les anciennes traditions.
La démocratie c’est la loi du plus grand nombre, reste à savoir combien ne sont pas prêt à abandonner la France à ce que nous propose.