Lu ici :
"Interrogé sur des Petites sœurs des pauvres qu'il a visitées et qui mènent aux Etats-Unis un combat judiciaire pour «défendre l'objection de conscience», on a demandé au pape s'il soutiendrait des personnes, «y compris des fonctionnaires gouvernementaux, qui refuseraient par objection de conscience, de valider des mariages de personnes de même sexe?». François, de répondre:
«Je ne peux avoir à l'esprit tous les cas qui existent en matière d'objection de conscience, mais je peux dire que l'objection de conscience est un droit. Elle entre dans les droits de l'homme. Et si une personne ne permet pas de faire objection de conscience, elle nie un droit. L'objection de conscience doit être dans toute structure judiciaire car c'est un droit, un droit humain.»
Yves Raoux
Cette réponse manque totalement de clarté. D’une part, la question portait sur un cas bien précis et simple, pour lequel la réponse devait être oui ou non (et on aurait aimé que ce fût un oui clair). D’autre part, que signifie l’affirmation du principe général: puis-je légitimement invoquer l’objection de conscience pour refuser de serrer la main des femmes?