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Homosexualité : revendication du lobby gay

L’obligation du mariage civil : une atteinte à la liberté religieuse ?

Nouvelles de France publie une lettre envoyée mardi par un jeune catholique strasbourgeois au maire Roland Ries,
dans laquelle il lui annonce
son intention de se marier religieusement dans cinq mois sans passer
devant un officier d’état civil
auparavant. Pour justifier sa décision,
l’auteur de la lettre, juriste de profession, voit dans l’obligation de
se marier civilement une atteinte à sa «liberté religieuse». A lire ici.

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11 commentaires

  1. Excellent !
    Voilà qui me fait regretter d’être passé devant le maire !
    Si la consommation de la dénaturation du mariage permet aux catholiques de se libérer du carcan du ridicule “mariage civil”, on pourra dire : heureuse faute qui nous a valu une telle libération !
    En tout cas, effectivement, si le prétendu “mariage gay” est voté j’inciterai toutes mes connaissances à boycotter désormais ce “mariage civil”.
    Finalement, il s’écroulera de lui-même, dans le ridicule et le déshonneur…
    A quelque chose, malheur est bon…

  2. C’est pas mal…
    A ceci près que contracter un mariage religieux sans passer par devant le maire, n’est pas du tout interdit !!! Ce qui est interdit, c’est aux ministres du culte de célébrer un tel mariage (et encore, de manière habituelle). Mais pas aux gens, de se marier ainsi.
    L’obstacle auquel se heurtera notre fiancé ne viendra pas du maire … mais du curé !!! En effet, c’est celui-ci qui, par crainte du délit pénal, refusera probablement de célébrer ce mariage.

  3. Dangereux puisque paradoxalement le mariage civil d’origine révolutionnaire rappelle la réalité naturelle du mariage avant sa réalité sacramentelle dans notre monde sécularisé…
    Ne faisons pas du mariage catholique un repère communautariste!

  4. TGrès bien !
    Je crois que l’on peut se marier religieusement, sans problème, en Belgique.

  5. Comment n’y avoir pas pensé plus tôt ! L’Esprit souffle….

  6. L’interdiction de célébrer un mariage religieux avant le civil vaut pour le prêtre, si répétition il y a, pas pour les mariés. Ce n’est donc pas à lui d’écrire, il ne risque rien.
    C’est là d’ailleurs que l’on constate que le législateur n’est pas théologien : les ministres du sacrement ne sont-ils pas les époux eux-mêmes ?
    Enfin depuis 1905, la loi ne reconnaît aucun culte, donc aucun effet de ces cultes ? Cette interdiction n’est-elle donc pas sans objet ?

  7. et ce d’autant plus qu’en Alsace-Moselle, c’est indiqué sur le livret de famille, ainsi que les baptèmes des enfants – quant au curé, payé par l’Etat, il se doit d’un minimum de respect des lois…
    par contre, il semble que des musulmans passent déjà outre, pour des raisons qui peuvent rejoindre celle des cathos (et autres croyants), le concubinage n’étant plus pour les enfants un statut discriminant, et le divorce leur étant permis
    c’est ce qui mettait les protestants hors la loi du temps où l’état-civil était tenu par l’Eglise : concubinage, passe encore, mais les enfants étaient des bâtards…

  8. Même si c’est très souhaitable, ce n’est pas demain que la République française laïque reconnaîtra les effets civils du mariage religieux. Il faudrait pour cela que la République reconnaisse l’Eglise comme une personne morale, avec qui elle serait susceptible de négocier des arrangements de type concordataire. Il faudrait pour cela revenir sur des décennies de laïcisme militant.
    Cela dit, cette initiative est courageuse. il faudrait maintenant que tous les évêques de France demandent à leur prêtre de recevoir les consentements des fidèles, avec ou sans passage préalable à la mairie. La République se trouverait bien embarrassée de devoir mettre tous les prêtres de France en prison.

  9. Il devrait même y avoir un grand mouvements de catholiques pour faire un grand chassé croisé : divorcer civilement + établir un contrat patrimonial sous seing privé reprenant les éléments du contrat de mariage civil. On aimerait trouver quelque juriste pour nous monter ça.

  10. Magnifique ! Revenons à ce que le mariage n’aurait jamais du cesser d’être : un sacrement et seulement un sacrement !

  11. @ Lauriston.
    Effectivement, il faut maintenir pour les non-croyants un cadre solide dont ils ont besoin aussi. Si les catholiques abandonnent le mariage civil, ils désagrègent sans le vouloir le mariage pour les non-croyants. Rien n’interdit à l’église de développer des formes de “bénédictions”, qui ne soient pas mariages, mais au cours desquels les vertus de fidélité, respect etc.. soient présentes malgré tout. Il faut être créatifs dans la tempête.

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