Interrogé dans le JDD, Jean-Frédéric Poisson dénonce le suicide de l’Occident :
[…] La période de la modernité dans laquelle nous entrons est marquée par une volonté d’effacer tout ce qui reste des racines chrétiennes en France ; de tout ce qui est vu, de près ou de loin, comme une vieille doctrine des dominants. Les idéologies modernes veulent congédier la civilisation chrétienne, qui serait coupable d’avoir bridé la liberté des peuples pendant des siècles. Et elles le font en transgressant l’interdit divin par excellence, celui qui commande de ne pas tuer, et en donnant le statut de loi suprême à cette transgression : l’inscription dans la Constitution, comme pour dire qu’en inscrivant la mort dans la Constitution, on achève de substituer la loi des hommes à celle de Dieu. La volonté gouvernementale de légaliser l’euthanasie relève au fond de la même logique. L’Occident participe ainsi à sa propre destruction dans une sorte de suicide collectif.
L’Occident se suiciderait, selon vous ?
On danse et on chante le jour du scellement de la Constitution, en ne voyant pas qu’on est davantage fasciné par la mort que réjoui par la vie. Un signe de plus que nos sociétés sont traversées par une vraie désespérance, une pulsion de mort que Jean-Paul II avait appelé il y a trente ans la « culture de mort » qui est à l’œuvre dans nos sociétés occidentales.
Une fascination pour la mort ?
Le monde où nous sommes a fait de l’homme une marchandise comme une autre. On y parle de la guerre avec une incroyable légèreté. Les personnes sont manipulées au gré de certains grands opérateurs économiques (comme pendant la crise du Covid). On nous promet chaque jour la disparition de la terre dans un cataclysme écologique. Et, puisqu’en plus de tout cela on nous coupe de notre histoire commune, on peut dire que l’homme moderne, n’a ni passé, ni présent, ni futur. Le désespoir est ce qu’il lui reste, la seule chose que la modernité est en mesure de lui proposer. Qu’est-ce qui reste en son pouvoir ? Détruire. Se détruire. Cette pulsion ne se contrôle plus, parce que la société ne transmet plus de raison de la contenir. En se coupant de Dieu, l’homme se centre sur lui : et ce qu’il constate alors, c’est sa propre impuissance. Nos sociétés sont des déserts spirituels, qui se montrent davantage fascinés par l’autodestruction de tout ce qui les entoure plutôt que pour la construction. C’est cela que nous sommes est en train de vivre. Le désespoir des jeunes générations, l’écoanxiété sont autant de signes de cet état de dépression généralisé qui frappe la France. […]
cadoudal
Nous vivons , depuis 1960, un nouvel avatar de la Révolution.
après la phase marxiste , c’est la phase de la Révolution nietzschéo nihiliste de la “mort de Dieu”.
Vatican II va tuer le Dieu du Concile de Trente et communier avec la corruption du siècle.
Mai 68 va s’ attaquer , efficacement, à toutes les valeurs naturelles et surnaturelles.
Il va polluer les valeurs supérieures et les inverser au profit de Sodome, du vulgaire , du contre nature;
destruction de la famille, destruction de la Nation, culte de Vénus et de la Mort (avortement , suicide assisté, euthanasie..)
Le Surhomme issu de Mai 68 est une ordure.