Alors que Brigitte Bourguignon a milité pour l’euthanasie, la Société Française d’Accompagnement et de Soins palliatifs (SFAP) rappelle que l’offre en soins palliatifs reste aujourd’hui encore « inaccessible pour deux tiers des Français qui en auraient besoin ». Elle appelle le ministre à répondre en priorité à la crise de l’hôpital, alertant sur
« la crise de motivation et de sens sans précédent qui traverse le monde de la santé ».
Tugdual Derville, porte-parole d’Alliance Vita, se veut rassurant :
Ses prises de position passées sont inquiétantes, mais il y a une différence entre les déclarations des parlementaires et la responsabilité du ministre.
Bien qu’une légalisation de l’euthanasie ne semble pas compatible avec les vraies urgences : crise de l’hôpital, difficultés de recrutement des soignants…, le gouvernement d’idéologues que nous avons est capable du pire, même si une loi sur l’euthanasie risque de fragiliser un système de santé déjà chancelant.