Comment convaincre les partisans de la culture de mort ? Ne faut-il pas "imbiber si bien la vérité de charité que le message deviendra consommable et même appétissant" ? Sur Aleteia, Philippe Oswald répond à des proches, en s'inspirant de Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire mais de vous le dire" :
"(…) Saint François de Sales, patron des journalistes, donné en modèle de douceur et de suavité, avait un tempérament de feu qu’il s’appliqua à rendre aimable. (…) Mais le doux évêque d’Annecy n’a pas pour autant édulcoré le message. Quand celui-ci porte sur des questions qui embauchent au plus haut point l’émotion et les passions, tels aujourd’hui l’avortement, l’euthanasie, ou l’homosexualité, ne nous faisons pas d’illusion : quelles que soient nos précautions oratoires, il ne sera jamais facile de les rendre digestes.
Faudrait-il donc éviter ces sujets qui fâchent ? Evidemment non : ces questions anthropologiques et métaphysiques engagent l’avenir de l’humanité. Mais nous souvenant de la réplique de Bernadette, quittons tout souci de vouloir convaincre.(…)
Faisons confiance à la vérité : elle finit tôt ou tard par l’emporter car l’esprit humain est fait pour elle. De fait, les "majorités écrasantes" finissent par basculer, parfois beaucoup plus vite qu'on ne l’aurait pensé. Un exemple récent : Ludovine de La Rochère, présidente de la Manif pour tous, a pu affirmer en toute vérité le 7 février dernier, qu’une majorité de Français étaient opposés au « mariage pour tous » au moment du vote du texte par le Parlement. Or, constate RTL, « l'évolution des sondages semble lui donner raison». Le revirement de l’opinion s’est fait en quelques mois. (…)
Il existe bien d’autres exemples dans l’Histoire de tels revirements de l’opinion. Celle-ci est plus versatile que jamais à l’ère numérique dominée par les réseaux sociaux. Ne renonçons pas à y faire entendre la voix des « chercheurs de vérité » qui est aussi celle de l’Eglise confessante, humble et pauvre mais obstinée et pugnace, à l’exemple de Bernadette. Face aux multiples avatars de la « culture de mort », s'il faut lâcher prise sur nos ego, c'est pour mieux combattre et ne rien lâcher."
LB
“Faisons confiance à la vérité : elle finit tôt ou tard par l’emporter car l’esprit humain est fait pour elle.” Ne soyons pas d’incorrigibles naïfs, les hommes ont préféré les ténèbres car leurs œuvres étaient mauvaises, certains ont même été jusqu’à crucifier la Vérité incarnée.
Damien
Jamais la presse audiovisuelle n’a semblé autant aux ordres du pouvoir.Il y a sur le changement de société et de civilisation imposé par le gouvernement une unanimité absolue qui ne laisse aucune place à ceux , très nombreux’ qui ne sont pas d’accord. S’ils en parlent , à contre cœur,c’est avec mépris, dérision , mauvaise foi.
C’est d’autant plus surprenant que ces journalistes se posent en modèles “républicains” ” démocratiques” soucieux de la liberté d’opinion ou encore d’expression. Leur réponse à ceux qui contestent les décisions du pouvoir : le black out.
Il faut dire aussi que la confusion règne chez les catholiques.
Dans ” le jour du seigneur” un reportage dans la paroisse de Sceaux où le Père Vandenbossche avait été curé , une paroissienne a raconté que les prières à l’intention de leur ancien curé avait ressoudé les paroissiens” qui s’étaient divisés sur le mariage pour tous”.
antoine
Moi , j’aimerais bien que le “combat” , qui est juste n’en doutons pas, soit mené par des gens qui voient et pensent le monde avec leurs yeux et leur tête et non pas à travers l’écran des pages d’un livre et les pensées d’un autre. Je veux des gens qui ont assimilé et confronté, et non pas des gens qui citent du matin au soir ! Autrement dit : bon sang, qu’est-ce que “Bernadette Soubirou” vient faire ici ? […]
DUPORT
C’est l’affirmation de la vérité qui importe.
Maintenant il ne faut pas « se faire avoir » par les cris d’en face ils sont rarement sincères…
Vous semblez toujours oublier que les serviteurs du prince de ce monde sont AVANT TOUT MENTEURS ! Ils servent le père du mensonge…
Plus ils s’énervent, plus ils regimbent et plus vous pouvez être certains qu’ils sont pleinement conscients de ce qu’ils font… Et que vous avez fait mouche !
Soyez attentifs à les mettre en lumière sans cesse, ils ont horreur de cela, et la vérité les fait trembler ou se révolter.
Mais elle doit être dite pour les contraindre à choisir, aimer la vérité ou la rejeter.
Il n’y a pas d’obligation de résultats il faut simplement la dire.
La vérité est si puissante que c’est le glaive que l’Archange Saint Michel (Quis ut deus?) a pointé devant Lucifer