Jean Madiran revient dans Présent d’aujourd’hui sur la loi de 2004 sur la laïcité (dite "sur le voile"), et sur un point peu remarqué : elle inscrit la "mixité" comme faisant partie de la laïcité. Non dans le corps de la loi, mais dans l’exposé des motifs qui l’a introduite :
[…] L’école doit […] être préservée afin d’y assurer l’égalité des chances, l’égalité devant l’acquisition des valeurs et du savoir, l’égalité entre les filles et les garçons, la mixité de tous les enseignements, et notamment de l’éducation physique et sportive. […]
Jean Madiran reconnaît que l’exposé des motifs ne fait pas à strictement parler partie de la loi, mais éclaire sur l’idéologie sous-jacente – en l’occurence, le refus des "discriminations", qu’elles soient justes ou injustes, et même des "distinctions". Sans doute certains députés "de droite" ne sont-ils pas des partisans féroces de cette idéologie, mais, par peur de l’Islam, ils ont presque tous voté pour la loi.
Il serait dommage que la récente remise en cause, dans le débat public, de la mixité systématique à l’école soit victime de cette polarisation entre, d’un côté, les laïcistes égalisateurs, et de l’autre l’Islam. Encore une bonne raison de prôner une "troisième voie" catholique !
Prof. FP
En bon français, il faudrait écrire “mixtité” et non “mixité”. Je sais que le mot est passé dans le langage courant au détriment de la forme correcte, mais faut-il se laisser aller dans le courant?
Ad jesum per mariam
Et quelqu’en soit le terme, je trouve que les jeunes filles et jeunes garçons qui sortent d’écoles non mixtes en sorte bien plus équilibrés.
Anonyme
moi je ne trouve pas, je constate qu’il y a plus de personnes à tendance homo sortant d’écoles non mixte pour garçons.
Szymański
“première voie”