Alors que l'Eglise est la première institution au monde à s'occuper des malades du Sida, Matthew Hanley et Jokin de Irala, dans L'Amour face au Sida (Editions de L'Oeuvre), écrivent :
"L'Eglise considère que tout homme a le pouvoir de changer, et cette vision est en opposition directe avec celle de l'oligarchie du SIDA, qui veut que l'homme soit la victime impuissante de ses passions et des circonstances. Toute la politique du moindre mal et de la réduction des risques, avec sa sophistication technique et son gigantisme bureaucratique, repose finalement sur cette dernière vision, profondément condescendante, de la personne.
La réduction des risques, qui est majoritairement la politique de l'oligarchie du SIDA, attend donc trop peu de la personne humaine. […] Ne pas reconnaître la capacité qu'ont les jeunes et les adultes de répondre positivement aux messages promouvant l'abstinence et la fidélité dans un contexte qui veut affirmer le don de la sexualité, c'est en dernier ressort leur rendre un mauvais service."
C.B.
La mentalité de “l’oligarchie du SIDA, qui veut que l’homme soit la victime impuissante de ses passions et des circonstances” est un pessimisme de défaitiste. Elle aurait sans doute, face à l’occupation allemande il y a soixante-dix ans, considéré que les Français étaient des victimes impuissantes de (au choix du lecteur)
-fanatiques allemands
-politiciens véreux français
-militaires incapables
j’en passe et des meilleures.