C'est ce qu'affirme Mgr Michel Schooyans, spécialiste de philosophie politique et de démographie, membre de l'Académie pontificale pour la vie, de l'Académie pontificale des sciences sociales et professeur émérite à l'université catholique de Louvain :
"L'ONU a été fondée en 1945 avec la Charte de San Francisco et, d'une certaine façon, consolidée en 1948 par la Déclaration universelle des droits de l'homme. Elle a été consolidée sur la base d'une mission essentielle qui lui a été confiée, celle de promouvoir les droits de tout être humain. Tout individu a droit à la vie, proclame l'article trois de la Déclaration. […] Voici qu'à l'heure actuelle, la Déclaration de 1948 […] est contestée. […]
Le positivisme juridique a ouvert et ouvre la voie à toutes les formes de dictature. […] Sans aucune référence à des droits qui seraient naturels, qui seraient l'objet d'une vérité à laquelle tout le monde adhère, une vérité fulgurante qui s'impose. La loi du temps de Staline était l'expression de la volonté du plus fort. Aujourd'hui, la loi qui autorise l'avortement, qui autorise l'euthanasie, n'est pas autre chose. […] Cette mentalité s'est infiltrée dans certaines des agences de l'ONU. Et l'ONU se comporte aujourd'hui comme une super-puissance mondiale, transnationale […]. Cette dernière déclare que les lois nationales, celles que nous connaissons dans nos codes nationaux, doivent être soumises à l'approbation, la validation, d'un centre de pouvoir pyramidal. La validité des lois nationales dépend de la validité consentie, concédée par le pouvoir supranational aux codes nationaux, particuliers. Ce qui signifie que les nations sont totalement dessaisies de leur souveraineté et les êtres humains de leur autonomie. On assiste à tout cela quotidiennement, dans les débats parlementaires. […]
C'est ce qui se passe sous le simulacre de la mondialisation, qui mérite toute notre vigilance. En effet, dans l'esprit de ceux qui adhèrent à cette conception purement positiviste du droit, la loi n'est pas au service des hommes ni de la communauté humaine; elle est seulement au service de tel ou tel centre de pouvoir. Ce peut être une nation comme les Etats-Unis, mais ce peut être surtout l'alliance des volontés qui complotent aux Nations unies, avec l'appui de nombreuses ONG, et aussi de quelques sociétés secrètes, comme la franc-maçonnerie. Ce qui montre que le droit international a tendance aujourd'hui à prévaloir sur les droits nationaux, à les écraser, car ceux-ci sont peu à peu désactivés. C'est terrible! Nous sommes entrain d'assister à l'émergence d'un droit international tyrannique parce que purement positiviste, ignorant les droits humains inaliénables proclamés en 1948."
MJ
zebuloneuf
Déjà à l’époque, De Gaulle ne disait-il pas que l’ONU était un “machin” mais maintenant que l’ONU est sous la coupe de l’OCI et de ses satellites il conviendrait de parler de “machine infernale”.
mère de 6 enfants
On peut lire à ce sujet le très bon livre de Marguerite Peeters:” La mondialisation de la révolution culturelle occidentale” ou La face cachée de l’ONU” de michel Schooyans qui font froid dans le dos. Heureusement que nous avons la petite fée Espérance!
cosaque
Des lois qui légalisent mondialement le pêché… sans vouloir faire peur, ça sent quand même à plein nez des préparatifs pour l’arrivée de l’Antéchrist.
Oui, Espérance, Espérance !