Lors de la commission de l’Onu sur la population et le développement de la semaine dernière, les Etats membres ont refusé de reconnaitre des droits spéciaux aux hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes (MSM). Un représentant d’Indonésie a déclaré :
« Nous ne partageons pas l’opinion selon laquelle [la santé sexuelle et reproductive sont] les seuls éléments d’importance qui puissent rendre possible un développement durable ».
Et celui du Saint-Siège a ajouté que la résolution est « lourdement biaisée » en faveur des « intérêts particuliers » de certains pays riches, et non des priorités des pays en voie de développement. La Biélorussie a souligné que la famille est essentielle au développement.
Des dizaines de militants des droits sexuels, pour certains intégrés à des délégations nationales, sont venues à New York. Quelques militants pro vie ont eux aussi fait des déclarations soulignant que l’avortement ne faisait rien pour améliorer la santé maternelle, et rien non plus pour améliorer le développement. Une organisation de jeunes a élaboré des QCM sur fond de photos de jeunes filles de pays en développement. Elles demandent :
« Ce dont cette jeune femme a le plus besoin est :
- D’une législation qui la protège d’un mariage précoce forcé, ou
- D’une éducation sexuelle complète ?
« Ce dont les personnes déplacées ont le plus besoin est :
- d’un logement permanent
- d’une clinique lui donnant accès à l’avortement ? »