Le Haut Commissariat aux droits de l'homme, l'ONU Femmes, l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds mondial pour l'enfance (Unicef) et le Fonds des Nations Unies pour la population relèvent que la proportion de naissances atteint jusqu'à 130 garçons pour 100 filles dans certains pays d'Asie du sud-est et d'Asie centrale.
"La sélection en faveur des garçons est le symptôme des persistantes injustices sociales, culturelles, politiques et économiques à l'égard des femmes, et une violation manifeste de leurs droits […] Il y a une énorme pression sur les femmes pour donner le jour à des garçons, ce qui non seulement affecte leurs décisions en matière de reproduction, avec des conséquences sur leur santé et leur survie, mais force aussi les femmes à devoir perpétuer la situation d'infériorité des filles à travers la préférence pour les garçons".
"Les Etats ont l'obligation de s'assurer que ces injustices sont combattues sans exposer les femmes à risquer la mort ou des blessures graves en leur refusant l'accès aux services nécessaires tels que l'avortement sans risque".
En gros, le message de ces agences est le suivant : s'il vous plaît, continuez à avorter, mais pas que des filles !