Le thème de cette année onusienne pour la jeunesse – «Dialogue et compréhension mutuelle» peut sembler anodine. Toutes les agences onusiennes ont signé la déclaration d'intention qui fait de la prise en compte des besoins spécifiques des jeunes un élément à prendre en compte par chacune d'elles. Cette déclaration a été lue par Thoraya Obaid, directrice du FNUAP (Fonds des Nations unies pour la population) qui est en pointe de la politique malthusienne promue par l'ONU. Et parmi les objectifs annoncés, il y a celle-ci :
"Nous sommes tous d'accord pour dire que la santé est un droit humain et fait partie intégrante du développement de la jeunesse. (…) Les investissements de santé, y compris l'accès universel à des programmes de santé sexuelle et reproductive basés sur les faits, sont indispensables pour éviter les grossesses non désirées, la mortalité maternelle, les maladies sexuellement transmissibles et d'autres menaces pour la santé des jeunes."
L'ONU a ouvert hier la Conférence mondiale pour la jeunesse au Mexique, dans la ville de Leon (Guanajato), avec la participation de 21 de ses agences et de nombreuses ONG. Les jeunes catholiques mexicains n'auront pas laissé l'événement s'ouvrir sans se faire entendre : ils ont marché vers le siège de la Présidence municipale aux cris de « ministres vendus » et de « Onu, tu ne décideras pas pour nous ! ». Ils protestaient aussi contre l'absence de « voix indigènes » lors de cette Conférence qui s'est déroulée chez eux. Les slogans font référence aux accusations du cardinal mexicain qui dit avoir la preuve que le maire de Mexico et des organismes internationaux ont su corrompre les juges de la Cour suprême mexicaine qui vient d'approuver le mariage et l'adoption gays. Leur porte-parole, Miguel Angel Ruiz, a accusé l'ONU d'avoir déjà préparé des résolutions favorables à l'avortement et au « mariage » gay sans écouter la volonté de la société.
senex
En bon français, “universel” “indispensable” ça veut dire propagande obligatoire pour la contraception dans toutes les écoles sous peine de sanctions : Objection de conscience interdite:fermeture des établissements contrevenants.