La marge de manoeuvre est serrée pour le nouveau président : les ministres des Finances de la zone euro, réunis à Bruxelles, et la Commission européenne ont demandé à Nicolas Sarkozy de respecter ses obligations sur l’indépendance de la BCE et la réduction du déficit public.
Le candidat a fustigé pendant la campagne électorale la Banque centrale européenne. Il avait suggéré au cours de sa campagne une réforme des statuts de la BCE. Cette revendication a toutefois été abandonnée, selon des déclarations récentes de l’entourage du nouveau président de la République. Le président de la BCE Jean-Claude Trichet a d’ailleurs relevé que le nouveau président français n’avait pas appelé à une modification du traité de l’Union économique et monétaire.
La Commission européenne a rappelé à Nicolas Sarkozy les impératifs du pacte de stabilité et de croissance européen. Le ministre français des Finances Thierry Breton a répondu lundi soir que Nicolas Sarkozy s’y appliquera pendant son mandat.