Mercredi, les députés ukrainiens ont approuvé un amendement prévoyant la conservation gratuite des gamètes de militaires pendant trois ans après le décès. Au-delà de ce délai, le conjoint du défunt pourra prolonger le stockage à ses frais. L’année dernière le pays avait voté une loi autorisant les militaires, hommes ou femmes, à congeler gratuitement leurs spermatozoïdes ou ovocytes avant de partir au front. Le texte imposait cependant que les gamètes soient détruits en cas de décès.
D’autres amendements relatifs à la procréation post-mortem visent à modifier le Code civil et le Code de la famille dans un délai de trois mois. En effet, actuellement, les procurations destinées à autoriser le conjoint du signataire à utiliser ses spermatozoïdes ou ses ovocytes sont rendues caduques par son décès. En outre, un enfant né d’un parent défunt ne pourrait pas être son héritier légal.
En Israël, le ministère de la Santé a recensé « 120 cas de conservation de sperme réussis, dont 110 concernaient des soldats », depuis le 7 octobre dernier. Dans 82 cas, la demande a été faite par les parents. Désormais, la commission de la Santé de la Knesset examine la loi sur l’utilisation du sperme d’un homme décédé. Le projet de loi vise à autoriser l’épouse d’un homme décédé à utiliser ses gamètes post-mortem. Si le défunt était célibataire ou que sa femme ne souhaite pas utiliser ses gamètes, le texte prévoit que les parents du défunt puissent le faire, en ayant recours à une autre femme.
Source : Gènéthique
Thibaud
Les valeurs judéo-chrétiennes sur la bioéthique.