Des 400 sculptures de la Sainte Vierge nichées dans les rues de Lyon répertoriées en 1913, près de la moitié avaient disparu lors du dernier recensement en 1995. Depuis, une dizaine de madones ont subi le même sort, victimes des intempéries ou de programmes immobiliers. Pourtant, les Lyonnais montrent un réel attachement à ce patrimoine. En réponse à un courrier de l’archevêché, la ville de Lyon a promis d’étudier une incitation financière à la rénovation, avec le soutien de la Fondation du patrimoine. Jacques Gelin, de la Direction des affaires culturelles de la ville, précise :
"Nous allons embaucher une personne pour établir un diagnostic technique. Nous ne pouvons pas nous substituer à une initiative privée défaillante, qui tournerait le dos à un héritage participant étroitement de l’histoire de la ville. Mais nous pouvons faire effet de levier."
Le diocèse sensibilisera les Lyonnais cet hiver, lorsque la plus célèbre des statues lyonnaises de la Vierge retrouvera sa place au faîte de la chapelle accolée à la basilique de Fourvière, d’où elle sera descendue au mois de mai pour travaux.
Léry
Je suis lyonnais et,au cours de mes déplacements en ville, j’aime lever mon regard vers ces statues qui, toutes, ne sont pas de la Vierge Marie. Il y a aussi St Joseph et d’ autres. L’ idée m’est venue de les photographier mais mon appareil n’est pas assez performant. Je souhaite de tout coeur que le projet dont vous parlez réussisse.
Denis Merlin
Marseille aussi a de nombreuses statues de rues à divers thèmes religieux.
Des livres ont été écrits sur elles. C’est aussi un patrimoine à inventorier, à conserver et à mettre en valeur.