Le journaliste reconnaît que la Révolution dans l’Eglise a échoué :
"Quarante ans après, personne ne nie l’échec de ce "gauchisme" des Eglises. Les contestataires ont disparu ou perdu la partie. Plus aucun acteur sérieux ne croit qu’une révolution mettra fin à la crise. […] Héritiers paradoxaux, car c’est bien une ligne anti-Mai 68 qui a triomphé. Revanche de ceux qui avaient dû se taire face à la contestation des curés, à la confusion entre Evangile et révolution. Ceux qui, comme Jean-Marie Lustiger, aumônier du centre Richelieu à la Sorbonne, ne voyaient dans les événements que "foutoir" et manipulation. Ceux qui, comme Josef Ratzinger, théologien réformateur à Vatican II, ont pris leurs distances avec une application désordonnée du concile. Depuis, comme pape, Ratzinger défend une interprétation du concile "en continuité", et non "en rupture", dit-il, avec la tradition de l’Eglise, au risque de sembler donner des gages aux intégristes [sic].
Avec d’autres théologiens (Henri de Lubac, Hans-Urs von Balthazar), autour d’une revue internationale comme Communio, ces hommes ont misé sur une ligne de réaffirmation de l’identité catholique et de l’autorité dans l’Eglise. Ils ont rejoint un pape polonais ayant fait l’expérience de la "révolution", et la plus tyrannique, celle qui réprime les croyants. Jean Paul II a conduit son pontificat au nom de l‘"attestation" de la foi, de l’ouverture au monde, mais sans compromis avec lui. Il a fait de la formation, de la communication moderne, des rassemblements de masse les piliers d’une "nouvelle évangélisation". Ces hommes au pouvoir dans l’Eglise ont été les héritiers à la fois du concile, dans son interprétation la plus rigoureuse, et d’un besoin de liberté et de dialogue qu’ils ont fini par reconnaître, malgré des concepts intellectuels jugés mortifères, dans le mouvement de Mai."
michel
Merci Karol Wojtyla et Josef Ratzinger.
Pois Chiche
Tincq virerait-il de cap ?
Fontey
On entend grincer les dents d’Henri Tincq…Les “gauchistes” de l’Eglise ont perdu, et les curés en col roulé en maison de retraite diocésaine. Et c’est tant mieux pour la génération de prêtres en “col romain” qui auront désormais les coudées franches pour redresser le niveau. Je mesure chaque dimanch, en tant que paroissien de banlieue, les dégâts de ce sécularisme forcené…
HB
Tincq baratineur!
La gauche dans l’Eglise a fait d’énormes dégâts qui marque encore l’Eglise d’aujourd’hui.
Un seul exemple: La collégialité qui en permanence remet en cause l’autorité du Pape est typiquement révolutionnaire.
Une anecdote en passant :
Il y a 15 jours je suis allé à Annemasse en famille, pour un baptême: messe dans une charmante église savoyarde avec un très vieux curé accompagné de toute une équipe paroissiale d’une charmante enfante de chœur de chants gnangnan, d’applaudissements permanents, d’allers et venues incessantes entre le chœur et les fidèles, de baptêmes théâtralisés.
La communion ? Gratuite pour tous. A part moi tout le monde y est allé, décontract les mains dans les poches, mastiquant à qui mieux mieux. Y sont allés même ceux qui ne vont jamais à la messe, vivent en concubinage notoire et se moque de la religion !
Une messe approuvée par Benoît XVI ? m ‘étonnerait !
Une messe ? Non, un grand spectacle. Et de mauvaise qualité !
Pas certain d’avoir assisté à une messe, le soir, j’ai traversé la frontière pour avoir une messe St Pie V en Suisse.
Alors les dégâts de la révolution gauchiste dans l’Eglise, un mythe ?