Le non-paiement de loyer permet au propriétaire de demander l’expulsion du locataire. C’est ce qui s’est passé, selon Le Parisien, pour la permanence de Jean Tibéri dans le Vème arrondissement de Paris, dont il est maire. 145 m² pour un loyer de 100 francs avant l’arrivée de la gauche. Puis 1 110 euros en 2002 et maintenant 2 114 euros. Des augmentations à donner le vertige pour un montant relativement faible finalement. Le tribunal a ordonné hier l’expulsion !
"Je ne refuse pas de payer mon loyer, […] je refuse simplement cette augmentation inique qui est une opération politicienne".
Faut-il s’étonner, lorsque l’on est soi-même homme politique de subir les manoeuvres politiciennes ? Gageons qu’il reste une tente aux "Enfants de Don Quichotte" pour accueillir la permanence de Monsieur Tibéri.
Jean-Claude
Pour donner mon avis sur votre question : ce n’est pas parce que l’on est homme politique que l’on doit nécessairement être victime de manoeuvres de mauvaise foi. Les pratiques doivent rester les mêmes pour tous.
[CdH : 145 m² pour un loyer de 100 francs, bailleur RPR, locataire RPR… J’appelle cela aussi des manoeuvres de mauvaise foi]
Olivier
Même si c’est une manoeuvre politicienne, l’augmentation n’est pas inique en soi, puisque le loyer reste très modéré. J’habite dans le coin dans un 15 m2, et je paye 700 euros de loyer !!!
barabas
Certes, certes, mais une cabine téléphonique ne suffirait-elle pas pour rassembler les fidèles de M.Tibéri?.