“Hier Annecy, demain Saint-Brevin” ! C’est avec ce slogan que des manifestants ont fait savoir à la nouvelle maire de Saint-Brevin le mécontentement de la population locale suite au déménagement prévu d’un centre d’accueil de migrants à proximité d’une école, e,traînant légitimement l’inquiétude des parents.
La maire ne veut pas céder à l’ultra-droite mais n’ose pas réaliser de consultation de ses administrés. Elle est dans le déni et l’idéologie immigrationniste. Un de ses arguments est de dire qu’il n’y a eu aucun incident avec les migrants. Comme à Annecy !
Élue vendredi nouvelle maire de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique), après la démission de Yannick Morez visé par des menaces, Dorothée Pacaud a assuré lundi 12 juin sur France Inter qu’il “n’y a aucune raison de céder” sur le projet de déménagement du centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada). Ce projet, “porté par l’État”, avait provoqué de vives réactions (…)
Dorothée Pacaud rappelle que le Cada de sa commune “existe depuis 2016”, et que depuis “l‘accueil se passe extrêmement bien, il n’y a eu aucun incident”. Elle se dit “déterminée” à poursuivre ce projet de déplacement, “car le droit d’asile correspond à un droit constitutionnel et on souhaite le défendre”, justifie la nouvelle édile. Elle insiste sur la tenue de nombreuses réunions autour de ce projet, mais “un petit groupe d’opposants ne veut plus discuter et veut le retrait du projet ou rien”.
Les tensions restent donc vives au sein de Saint-Brevin-les-Pins. Vendredi 9 juin, l’élection de Dorothée Pacaud lors du Conseil municipal a été perturbée par des militants d’extrême droite. L’enseignante de 45 ans “s’attendait” à la venue de ces militants : “Ceux qui sont venus perturber à l’extérieur [de la salle, en criant “Hier Annecy, demain Saint-Brevin“] ne sont pas des habitants de la ville, ce sont des militants de l’ultradroite qui viennent de Tours et d’Angers”, souligne la maire. Elle regrette que le collectif local qui s’oppose au projet se soit “affilié à des partis et des groupuscules d’extrême droite” quand ils ont “vu qu’ils n’obtiendraient pas l’arrêt des travaux”.
Si ces manifestants ne sont pas de sa commune alors pourquoi n’ose-t-elle pas consulter ses administrés ?
Voici un extrait de la réaction de Bernard Germain, Porte-parole de la Coordination Partout Callac (www.partoutcallac.fr) :
Le Maire de St-Brévin, Yannick Morez, voulait installer un CADA en bordure de l’école maternelle et primaire, avec 120 africains hommes. Les parents ont répété pendant des mois : « Nous voulons protéger nos enfants. Faites jouer le principe de précaution. Non au CADA à la Pierre Attelée ». Ces parents ont été moqués, insultés, traités de « fachos », de « xénophobes » et d’« extrême droite ». On leur a dit qu’ils étaient « racistes » de penser qu’une agression contre des enfants puisse arriver, et mettant en cause un ou des migrants du futur CADA. Bref, que leurs craintes n’étaient pas crédibles et relevaient du délire « anti-réfugiés ».
À tous ceux qui ont traîné ces parents dans la boue, alors qu’ils ne voulaient que protéger leurs enfants, nous posons cette question : « Après le drame d’Annecy êtes-vous toujours aussi sûr qu’un drame du même type est impossible à la Pierre Attelée si vous y installez un CADA ? » (…)
Si le nouveau maire persiste à affirmer qu’il n’y a aucun risque à installer un CADA à côté de l’école de la Pierre Attelée et qu’il maintient le projet de CADA, sa responsabilité sera totale en cas d’accident. En aucun cas il ne pourra dire : « Je ne savais pas » ou « si j’avais su… ». Et si un accident arrive, il devra en répondre, comme tous ceux qui auront défendu la même position. Chacun est aujourd’hui devant ses responsabilités. Pour notre part, nous continuons à défendre exclusivement les enfants de la Pierre Attelée.”
A.MOR
Les habitants le veulent.
Sinon ils seraient dans la rue, protestant devant la mairie
Devant l’habitation de cette citoyenne.
Le font ils?
C’est comme la réforme des retraites et l’élection de Macron.
Vous votez, vous vous gargarisez avec démocratie, accueil, vous assumez.
La nouvelle élue n’est pas responsable de futurs incidents. Les responsables sont ceux qui votent et nourrissent ainsi le monstre qui les dévore.