Lu sur le blog d’Yves Daoudal :
Le Parlement de Malte, dont la quasi-totalité des députés sont des catholiques pratiquants, a fini par adopter, à l’unanimité, une loi autorisant l’avortement en cas de danger pour la vie de la mère, ou lorsque le fœtus n’est pas viable.
En cas de danger imminent pour la vie de la mère, en théorie. Mais la loi précise que si le danger n’est pas imminent, une équipe de trois médecins doit donner son avis pour autoriser l’avortement…
christianlair
Cette adoption de l’avortement par des députés soit-disant ” catholiques-pratiquants ” , ( très certainement bercés dans la fange générée par le trop fameux concile V2 ) , avec ses ” bémols-en-cas-de-danger ” , ne fait pas honneur à Malte ! ! !
Biem
Le péché de l’avortement (s’il y en a un) n’est pas contre “tu ne tueras pas” (parce que la viabilité du fœtus en tant qu’humain peut être mise en question), mais contre “tu aimeras ton prochain” (parce que rien ne peut être plus prochain à une mère que ce qui peut devenir son enfant).
“En cas de danger pour la vie de la mère, ou lorsque le fœtus n’est pas viable” ne compromet pas cette loi d’amour, qui dans ce cas n’a plus à s’appliquer. Et s’il s’agit de revendications sur le “tu ne tueras pas”, ces deux cas acceptés sont hors sujet.
Alors merci de ne pas accuser ceux qui acceptent cette limitation comme “non catholiques”. Pour moi, leur conscience est claire dans ce cas.