Samedi 8 juillet, le président de la République donnait une conférence de presse lors du G20 à Hambourg. Interrogé sur l'Afrique, il se lâche :
"Le défi de l'Afrique", "il est civilisationnel". "Quels sont les problèmes de l'Afrique ?" "Les Etats faillis, les transitions démocratiques complexes, la transition démographique qui est (…) l'un des défis essentiels de l'Afrique". "Quand des pays ont encore sept à huit enfants par femme, vous pouvez décider d'y dépenser des milliards d'euros, vous ne stabiliserez rien".
La conclusion logique, ce serait de dire aussi : "vous pouvez décider d'accueillir des millions d'immigrés, vous ne stabiliserez rien"…, mais c'est sans doute une pensée un peu trop complexe pour notre président malthusien.
Cette idée, selon laquelle la démographie est un problème, est celle de Malthus, suivant lesquelles la population augmente selon une progression géométrique, alors que les ressources naturelles ne croissent qu'en progression arithmétique. Il proposait de modérer la fécondité des pauvres afin qu'ils puissent nourrir leurs enfants ! C'est une vision de riches au détriment des pauvres.