Le “Collectif pour une médecine de vie” organise un grand rassemblement (tract, pdf) le dimanche 11 mars à 15h30 sur le Parvis des libertés et des droits de l’homme – Paris (Trocadéro). Une bonne occasion de rappeler aux candidats qui se sont prononcés pour l’euthanasie (Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy, François Bayrou), que soulager les souffrance d’un malade ni signifie pas abréger sa vie.
Manifestation contre l’euthanasie
3 commentaires
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grif
Pour une fois, et ce n’est pas coutume, je suis d’accord avec Sarközy lorsqu’il dit:
“Quand j’entends les débats sur l’euthanasie, les principes je les respecte, les convictions je les respecte, mais je me dis quand même au fond de moi, il y a des limites à la souffrance qu’on impose à un être humain”.
[Alors selon vous, on peut donner la mort en fonction de la souffrance ? C’est contraire à l’enseignement de l’Eglise et à la loi naturelle. Le rôle de la médecine c’est de soulager la souffrance. Le rôle du médecin n’est pas de donner la mort. MJ]
grif
Michel Janva
Le rôle du médecin est aussi de satisfaire la demande du patient. Le patient a le droit de refuser un traitement et c’est le devoir du médecin que de l’accepter.
[A un traitement qui relève de l’acharnement thérapeutique, oui. Un “traitement” qui relève simplement du besoin naturel, non. La respiration et l’alimentation ne sont pas des soins. MJ]
Terme
mon père atteint par le cancer m’avait demandé si j’acceptais d’abréger sa vie si la maladie lui enlevait ses facultés intellectuelles.J’ai refusé car je ne pouvais pas imaginer faire une chose pareille à mon père que j’aimais beaucoup.D’ailleurs, bien que ce qu’il craignait se soit effectivement produit,je l’ai toujours vu comme un être humain à part entière .J’ai compris qu’il avait demandé à ma mère la même chose qu’à moi,je ne sais pas ce qu’elle lui avait répondu,mais heureusement elle n’a jamais fait cette chose inimaginable d’enlever la vie a un être humain. d’ailleurs elle était persuadée qu’il avait changé d’avis bien qu’il fut dans l’incapacité de l’exprimer.
Je suis contre l’euthanasie d’autant plus que les gens peuvent penser une chose à un un moment et changer d’avis après.